Quand une personne peine à reconnaître un échoué notoire, elle insiste dans les projets qui confirment son état. Jean Jacques Bouya croit être le bâtisseur des Mbochis vu qu’il est adulé par ces derniers alors que le reste des congolais sensés ne supportent plus ses bricoles au détriment du Trésor public. Sa dernière plaisanterie est la construction d’un métro à Brazzaville alors que le pays souffre d’un déficit énergétique.
La malchance du Congo est de constater que ceux qui ont été répudié à la conférence nationale souveraine à cause de leur mauvaise gestion soient encore aux commandes. Des milliards générés des deux booms pétroliers ont été utilisés pour construire des ouvrages bidons, mais très appréciés par le clan au pouvoir qui y voit même un début de modernisation.
Un voyage en Côte d’Ivoire, au Sénégal et en Angola rappellent à tous la vision moyenâgeuse des autorités actuelles du Congo. Mais que peut-on des villageois souffrant du complexe d’infériorité ?
Jean Jacques Bouya qui se veut être la référence du modernisme Mbochis ignore qu’un métro nécessite une énergie stable pour bien fonctionner. Hors à Brazzaville, les coupures sont le quotidien des populations et lui-même dans sa résidence est obligé de disposer d’un générateur électrique de grande capacité pour palier aux caprices de son cousin Adou Danga.
A moins que cet Haussmann Mbochis estime convaincre son clan que le métro de Brazzaville fonctionnera avec du charbon comme les locomotives de l’époque. Il serait judicieux de boucler d’abord avec le Tramway d’Oyo avant de venir avec ses balivernes à Brazzaville. C’est comme ça ils sont promis industrialiser le Congo sans énergie.