Le 14 août 2009, alors qu’il prête sermon après son énième auto élection à la tête du Congo, Denis Sassou Nguesso jure devant tous les congolais, la communauté internationale et ses homologues africains invités à cet effet de défendre et respecter scrupuleusement la constitution. 15ans après seulement, il est celui qui complote en sous marin pour son changement.
Au Cameroun, le terme « papa promesses » désigne tout homme qui fait des promesses sans les réaliser. Par exemple un homme à qui le médecin a défendu l’alcool, et qui boit en cachette malgré la promesse faite au médecin de respecter cette interdiction. Il y a des parents qui promettent à leurs enfants des vacances qu’ils ne leurs offrent jamais.
Dans les années 80, alors qu’il vient de lancer son plan quinquennal visant à désenclaver l’arrière pays et doter le Congo d’infrastructures de base comme actuellement avec la municipalisation accélérée , Denis Sassou Nguesso promet aux congolais l’autosuffisance alimentaire d’ici l’an 2000et la santé pour tous.
Les propagandistes du PCT prennent le relais de ces vaines promesses et inondent le pays des panneaux publicitaires sur lesquels on voit le militaire Sassou Nguesso tenant dans sa main une aubergine. D’autres panneaux le montrent en blouse des médecins pour mettre en exergue la santé pour tous.
Les pauvres congolais entendent même des phrases Sassouite : « Un peuple qui ne consomme pas ce qu’il produit n’est pas un peuple libre »ou encore « une école, un champ » Qu’à cela ne tienne, en 2024 et avec Sassou Nguesso toujours au pouvoir, les congolais importent tout ce qu’ils consomment et sont otages alimentaires des Libanais et Ouest africains.
La santé n’est pas toujours pour tous, mais juste pour une poignée des congolais accrochés au Trésor public. Les hôpitaux congolais sont des mouroirs qui broient plus de 100 congolais le jour. Sans remord aucun et sans gêne, ce même Sassou Nguesso continue de promettre le bonheur aux congolais.
A Pointe Noire, l’usine à patte à papier qu’il a promit et poser la première pierre n’a toujours jamais vu le jour, et personne parmi les flatteurs qui l’entourent ne le lui rappellent. Celui qui se fait appeler l’homme des actions concrètes n’a pas su profiter de la confiance déposée aveuglement en lui par les congolais et l’unique action concrète dont il peut se prévaloir est sans doute l’enrichissement à outrance de sa famille et son clan.
C’est toujours devant les congolais à travers sa Télé privée de Nkombo que Sassou Nguesso promet chaque année 40000 postes de travail aux congolais. Fort est de constater que la vie des congolais rime toujours avec chômage et l’informel.
Que dire des multiples promesses de faire de Brazzaville une ville avec grand V. La ville gérée par son gendre est la honte de l’Afrique centrale au vu des finances du Congo. Pour avoir mal bitumé deux avenues à Impfondo, on entend ici et là que cette ville a été modernisée.
Devant la dépouille de sa regrettée fille Edith Lucie Bongo, Sassou Nguesso promet de réaliser son vœu à savoir la construction d’une usine de Glucosé. A Mpila où est implantée cette usine, les machines sont aux arrêts après avoir fonctionné juste quelques semaines.
Si la promesse faite à sa propre fille chérie n’est pas respectée, ce ne sont pas celles faites aux pauvres congolais qui seront tenues..
Les années de la santé, de l’éducation, et maintenant du travail sont d’autres promesses que Sassou Nguesso se plait à faire aux congolais comme dans un jeu de cache cache.