Selon les demandeurs du visa français, 40 mille francs CFA non remboursable c’est le montant que le Consulat de France à Pointe-Noire demande pour l’examen du dossier d’obtention de visa. Une somme que les demandeurs trouvent exorbitante.
Aux côtés d’un tas de documents à fournir pour l’obtention de Visa, documents administratifs qui font dépenser, s’ajoute une somme de 60€. Convertie en monnaie locale congolaise, c’est 40.000 FCFA non remboursable que tout demandeur de visa devra s’acquitter à la demande dudit visa quelque soit le motif ; familial, professionnel, tourisme, études ou santé. Bien que payée, cette somme ne garantie pas l’obtention du visa.
Il en ressort qu’en cas de refus, tout demandeur local ou étranger résident au Congo devra à nouveau payer cette somme non négociable pour une nouvelle demande. Cette politique qui vue sur plusieurs angles, dévalise les poches des demandeurs. Ces derniers qui peinent à réunir cette somme dans un pays en crise financière qu’est le Congo. Se sacrifier pour un visa qu’en ne reçoit finalement pas ne fait en aucun cas la joie ni le bonheur du demandeur ; plutôt cause la frustration et le regret.
Le Gabon n’est pas épargné
« Le consulat de France s’enrichit sur le dos des demandeurs de Visa. Ils remplissent leurs caisses avec notre argent » a affirmé mordicus une gabonaise qui s’est vue refusé le visa plus d’une fois malgré les 40.000 FCFA acquittés. Assurément, les demandeurs qui choisissent la France pour pays d’accueil perdent l’argent au profit des caisses d’État Français.
Pour note, le Consulat de France à Pointe-Noire est la représentation diplomatique de la République Française auprès de la République du Congo. Le consulat de FRANCE est compté parmi les 60 représentations étrangères au Congo Brazzaville aux côtés de l’Ambassade des USA, de la RUSSIE pour ne citer que ceux-là.
Sans indignation, la France aiderait mieux ses demandeurs de Visa en imposant cette somme une fois le dossier est bon. Ou dans le pire des cas, réduire ce montant qui n’aide pas les demandeurs qui, après le visa devront également acheter le billet sans oublier les dépenses antérieures dont l’assurance. Si cette politique est revue, l’on ne parlerait pas de dévaliser encore moins d’enrichir.
Par ERI’K JOCIA