Le 27 décembre 2020, les centrafricains se sont rendu aux urnes pour déposer leur bulletin de vote qui ont conduit à la victoire du président sortant Faustin- Archange Touadera. Une élection perturbée par le CPC, une coalition des groupes rebelles dirigés par l’ancien dictateur François Bozizé, recalé par la cour constitutionnelle. En réalité, la volonté de Bozizé de marcher sur Bangui avec sa rébellion est calquée par le 5 juin 1997 de Sassou Nguesso au Congo à la veille de la présidentielle dont il se savait perdant. Il a préparé la guerre et attendu l’opportunité. Grâce aux forces Russes, Rwandaises et de la Minusca, Bozizé et son parrain Sassou ont échoué.
A Bangui, il n’est plus un secret pour personne que Denis Sassou Nguesso et la France sont bel et bien derrière la folie de François Bozizé et son CPC. D’ailleurs l’ancien dictateur centrafricain selon plusieurs sources aurait trouvé refuge dans le département de la Likouala au Congo-Brazzaville et serait sous la protection des militaires de Sassou Nguesso.
L’exploit raté par Bozizé a été réalisé avec succès par Sassou Nguesso en 1997, quand les troupes angolaises lui sont venues en renfort dans sa bataille avec le pouvoir légitime de Pascal Lissouba. Bozizé n’a eu que le soutien de tous les ex rebelles bien que soutenus discrètement par le Tchad et le Congo-Brazzaville.
Denis Sassou Nguesso, qui rêve mourir au pouvoir n’a juste une seule crainte actuellement, la perte de contrôle de la RCA dont les frontières peuvent servir à sa déstabilisation. Il a donc tout misé pour le retour de son acolyte François Bozizé au pouvoir. C’était sans compter avec la cour constitutionnelle de ce pays qui n’a pas validé sa candidature à la présidentielle et le plan B a été déclenché aussitôt.
De tous les chefs d’État actuels d’Afrique Centrale, seuls Sassou, Deby et Obiang sont arrivés au pouvoir par les armes et les deux premiers sont ceux qui attisent la haine en RCA. Le pouvoir de Bangui soupçonnent le Tchad et le Congo Brazzaville de soutenir Bozizé dans sa folie.
Avant son retour en RCA opéré du reste à partir du Congo, François Bozizé a été encouragé par Denis Sassou Nguesso, qui lui aurait tout promis pour son retour au pouvoir. Tous les câbles diplomatiques soutiennent que la veille des élections, Bozizé a fait un aller-retour sur Oyo rencontré Sassou Nguesso recevoir les dernières instructions.
Tous les plans ont été déjoué par Touadera grâce à la Russie et le Rwanda, et à la dernière minute pour sauver la face, Denis Sassou Nguesso a organisé un sommet extra ordinaire de la CEAC condamnant la violence des groupes rebelles. Une hypocrisie bien scrutée à Bangui.