C’est une histoire qui fait rire, mais surtout qui montre à quel point les villes du Congo sont loin de la modernité. Ce clandestin, éblouit par la beauté nocturne d’Abidjan s’est cru être à Marseille et à mis fin à son aventure de manière précipitée.
Quand Benoît Diafouka a réussi à glisser clandestinement dans un bateau à destination de Marseille au port de Pointe-Noire, il a respiré fortement et remercié le Seigneur de l’avoir enfin aidé à fuir le Congo. Il s’imaginait déjà en France dans quelques jours.
Depuis son téléphone portable, il a envoyé des messages à ses proches pour leur rassurer que son histoire avec le Congo était sur le point de faire un long break. Après quelques jours de navigation, le bateau a accosté au port de d’Abidjan.
Habitué au délestage du Congo et au manque d’éclairage public, le clandestin qui a remarqué l’immobilisation du bateau a voulu en savoir plus. En apercevant de nuit la beauté de la capitale économique Ivoirienne, il était certain d’être arrivé à Marseille.
C’est une fois après avoir réussi à tromper la vigilance de la sécurité, qu’il a compris s’être normalement trompé. Des passants qu’il a abordé étaient tous noirs, et lui ont répondu qu’aucun métro ne circulait encore à Abidjan. Un autre Congolais venu peupler la ville Ivoirienne contre sa volonté.