Plusieurs chefs d’État ont posé un lapin à Sassou «  il va pleurer sa fille combien de fois ? »

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A Oyo, seuls les présidents togolais ( largement contesté par son peuple) et Obiang Nguema ont accompagné Denis Sassou Nguesso lors des cérémonies marquant les 10 ans de la mort de sa fille Edith Lucie Bongo. Nombreux sont les chefs d’État qui ont décliné l’invitation de Sassou, parce qu’ils le trouvaient agaçant. « Il a livré sa fille au vieux Omar pour des honneurs et il passe son temps à la pleurer » aurait commenté l’un d’eux.

Comme s’il s’agissait d’une question d’État, Denis Sassou Nguesso a mobilisé toute la république pour une affaire familiale. Un acte qui veut tout dire : le Congo c’est Sassou et sa famille.




Contrairement aux ministres congolais, obligés d’obéir à toutes les caprices d’Oyo, plusieurs chefs d’État, pourtant habitués à visiter Oyo, ont décliné l’invitation,jugée un peu de trop. Eux aussi ont des morts dans leurs familles et ne passent pas leur temps à les pleurer chaque année.

L’un d’eux aurait même responsabilisé directement Sassou Nguesso de la mort de sa fille en acceptant son idylle avec Omar Bongo. Pour lui, pas question de faire voyage d’Oyo.

Au finish, seuls deux dictateurs ont atterri à l’aéroport d’Ollombo, où ils ont croisé l’éternel ancien président du Benin, Boni Yayi, devenu membre de la famille Sassou, en reconnaissance de nombreuses faveurs financières de Denis.




Une grande déception pour Denis Sassou Nguesso, habitué à soigner sa réputation internationale en s’entourant chaque fois au besoin de ses pairs. Pour l’occasion, une paroisse flambant neuve a été offerte à l’église catholique du Congo.

Les populations et travailleurs locaux ont bénéficié pour ses festivités de cinq jours de fériés, afin d’accompagner la famille Sassou Nguesso.