Marché central de Dolisie: déguerpissement des marchands illégaux

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Le chef lieu du département du Niari, Dolisie, entreprend les travaux du déguerpissement du domaine public autour du marché central.

Le président du Conseil municipal et maire de la ville de Dolisie, Marcel Koussikana, a expliqué que les travaux sont entrepris en réponse au mot d’ordre donné par le ministre délégué en charge de la Décentralisation et du Développement local.

 « Nous répondons à l’instruction de notre ministre délégué chargé de la Décentralisation et du Développement local. Il a lancé une compétition au sujet de la propreté des villes. Nous avons débuté notre action autour du grand marché. Notre souhait serait de remporter la palme d’or de cette compétition », a-t-il déclaré.

Cette opération exécutée sous surveillance policière et à l’aide des engins des sapeurs pompiers et de la mairie, a-t-il indiqué, prendra quelques jours au marché centralElle consiste à laver le marché à grande eau, déguerpir les kiosques aux alentours, enlever les étalages au rez de chaussée et de le désinfecter à l’étage. Marcel Koussikana a ajouté qu’après le marché central, l’opération va se poursuivre dans les principales artères de la ville afin de restaurer l’autorité de l’Etat. Pour tout dire, cette opération restera pérenne.  

Répondant aux plaintes des contribuables illégaux lésés, le maire s’appuie sur la réglementation. « Les autorisations sont annuelles. Nous leur avons donné deux semaines de plus après la période des fêtes de fin d’année. Ils doivent donc quitter les lieux », a martelé le premier citoyen de la ville de Dolisie.

Le marché moderne de Dolisie a été construit en 2006, dans le cadre des projets de la municipalisation accélérée et mis en service en 2011. Il compte 1176 tables dont 875 au rez de chaussée destinées à l’alimentation et 301 à l’étage pour l’habillement, des produits de beauté, des chaussures, les plastiques et les appareils électroménagers.

Il sied de signaler aussi qu’en 2015, les vendeurs ont déserté le premier étage et ont investi la rue de la façade arrière à même le sol au motif qu’ils étaient victimes de la concurrence déloyale des vendeurs des mêmes produits au rez de chaussée et aux alentours immédiats de ce marché.

Pour éviter que l’étage reste inoccupé, les taxes doivent être abordables tout en empêchant l’installation dans des ruelles comme Joly, Blanchet et Sibiti des commerçants des mêmes articles et des ambulants.

A peine âgé de 13 ans, ce marché semble être vieux et mérite donc une cure de jouvence ne serait ce qu’à base de la peinture.