El Chapo Guzman Mbochis ( Jean Didier Elongo ) se serait évadé de la DGST

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Le voleur Mbochis Jean Didier Elongo dit El Chapo Guzman Congolais se serait soustrait à la justice Congolaise par une évasion au style du mexicain. Il avait été arrêté à la fin du mois de mars après avoir repris de force son poste de directeur à l’agence de contrôle des marchés d’État. Bien avant, il avait été condamné à deux ans prison pour détournements des fonds publics. Ce grand voleur aurait profité d’une visite à l’hôpital militaire de Brazzaville pour faire la belle.




Comme il n’est pas un opposant farouche à Denis Sassou Nguesso, les services de sécurité ne prendront pas la peine de le ratisser dans Brazzaville. Les voleurs du Congo s’entraident et son évasion en est une preuve. Jamais dans l’histoire du Congo sous Sassou, un détenu de haut rang a pu s’échapper de la DGST.

El Chapo Guzman Mbochis vient de défier le puissant général Philip Obara en faisant la belle. Les témoins parlent d’une planification ayant des ramifications au haut sommet de l’État. Après s’être plaint des problèmes de santé, Elongo aurait été conduit à l’hôpital militaire pour être consulté par un médecin. Depuis, on aurait perdu ses traces. Serait-il à Yamba ( Mouyondzi ) chez sa deuxième épouse ?




Rappelons que nul ne pouvait imaginer que M. Jean Didier Elongo, ancien Directeur Général de la DGCMP (Direction Générale du Contrôle des Marchés Publics), reconnu coupable de détournement des fonds publics et condamné à payer 650 millions FCFA dont une amende de 50 millions et 600 millions à titre de dommages et intérêts à l’Etat congolais, pouvait un jour, débarquer en compagnie des hommes armés à la DGCMP, afin d’investir ses anciens bureaux.

Cet homme qui en réalité n’avait pas été suspendu, ni officiellement relevé de ses fonctions pendant son séjour en prison, rongeait tranquillement son frein jusqu’à l’acte posé ce jour.




Il faudrait quand même reconnaitre que M. Jean Didier Elongo, qui n’avait pas été gracié officiellement, mais n’avait pas non plus rejoint sa cellule à la maison d’arrêt de Brazzaville après sa libération conditionnelle pour maladie, avait entretemps pris du galon au sein de son parti le PCT, jusqu’à intégrer le cercle fermé des membres du comité central. Cela parait étonnant quand on sait que M. Sassou Nguesso, Président de la République, est aussi Président du comité central du PCT, malgré les verrous mis dans la constitution de 2015.

Tout ce qui s’est passé ce jour à Brazzaville illustre parfaitement l’état d’esprit de tous ces personnages lugubres qui pensent tous détenir un petit bout du titre de propriété du Congo, et que les autres citoyens ne seraient que de simples figurants d’un film dont ils seraient en réalité, les principaux acteurs.