La deuxième phase de Vet Tooblox a officiellement été lancée, le 7 juillet, à Brazzaville, avec son dispositif visant à renforcer l’adéquation entre la formation et l’emploi. Financé par l’Union européenne (UE) à hauteur d’un million d’euros, environ 650 millions FCFA, ce nouveau projet va initier des jeunes aux métiers du bois, de la maintenance et l’écotourisme.
Le lancement de la deuxième phase du volet national de Vet Toolbox s’inscrit dans le cadre du partenariat UE-Congo pour la période 2021-2027 permettant à l’UE d’appuyer les efforts du gouvernement congolais en matière de diversification économique. En témoigne le choix des trois secteurs (le bois, la maintenance industrielle et l’écotourisme) qui figurent parmi les six axes prioritaires du Plan national de développement 2022-2026.
Le développement de ces secteurs, d’après Jacob Haushofer, le chef d’équipe économie et ressources naturelles auprès de l’ambassade de l’UE au Congo, dépend de la disponibilité de compétences et de capacités particulières que les entreprises locales ont du mal à trouver. Au cours des deux prochaines années, Vet Toolbox contribuera à la formation et l’insertion de 400 jeunes, dont 150 dans la filière bois, 200 dans la maintenance industrielle et 50 autres dans l’écotourisme.
« Le projet a permis d’obtenir les premiers résultats suite au démarrage des activités sur le terrain en septembre 2022. L’événement d’aujourd’hui est aussi l’occasion de mettre ces résultats en valeur. Actuellement, le projet a environ 200 jeunes en formation type dual avec un ratio d’environ 25% de temps de formation théorique au sein d’un centre et 75% de pratique au sein d’entreprises partenaires. Il sera lancé d’ici à la fin de l’année un cadre de concertation entre le secteur privé et le public pour créer un dialogue », a indiqué Jacob Haushofer.
En effet, le gouvernement et ses partenaires de l’UE comptent déployer un autre projet similaire « Mosala », en vue de consolider les résultats de Vet Toolbox. L’objectif global du projet Vet Toolbox, a précisé Jean Gaga, le chef de projet capital humain à Expertise France, est non seulement de renforcer le dialogue public privé sur le développement des compétences axées sur l’emploi, l’enseignement et la formation, mais également d’accompagner les parties prenantes que sont les établissements de formation et les entreprises à dispenser des formations de qualité, y compris à capitaliser les bonnes pratiques.
La réalisation de ce projet a mobilisé plusieurs partenaires parmi lesquels Expertise France chargée de la coordination générale ; Uni Congo et la Chambre de commerce de Pointe-Noire ; le Fonds national pour l’employabilité et l’apprentissage ; le réseau des centres publics de formation et d’apprentissage ainsi que le ministère de tutelle. « Nous pensons que cette démarche permettra de consolider le marché de l’emploi. Il nous faut le maximum de synergies pour comprendre et orienter les actions de terrain », a insisté Charles Makaya, le directeur de cabinet du ministre en charge de la Formation qualifiante et de l’Emploi.