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Congo: l’Etat doit 200 milliards FCFA à la CNSS




La Caisse nationale de la sécurité sociale (CNSS) réunie en session bilancielle, le 26 août, a éclairé les membres du Conseil d’administration sur la dette de l’Etat congolais vis-à-vis de cette structure sociale.





Les membres du conseil ont indiqué, à l’issue des travaux, que l’Etat congolais est redevable d’un montant de deux cent milliards FCFA envers la CNSS.  A cet effet, une démarche a été proposée par ces derniers pour l’acquittement de la dette.L’ordre du jour a porté sur l’examen et adoption du procès-verbal de la session du 29 janvier 2019 ; l’examen du rapport de gestion exercice 2017 ; l’examen et adoption des états financiers exercice 2017, l’examen du rapport de gestion exercice 2018, ainsi que l’examen et adoption des états financiers exercice 2018 et divers.

A l’examen du rapport de gestion exercice 2017, le directeur général de la CNSS, Evariste Ondongo, a indiqué que tous les engagements ont été honorés. « Les quatre trimestres de pensions ainsi que les autres prestations ont été payées à terme échu, malgré les difficultés liées au ralentissement de l’activité économique », a-t-il déclaré.




Il renchérit que la réussite est l’effort consenti par la direction générale en matière de recouvrement des cotisations sociales ainsi que par la mise en œuvre de la délibération du n°3 du 10 novembre 2016 du conseil d’administration.

Outre cette présentation, les états financiers exercice 2017 et le procès-verbal de la session bilancielle du 29 janvier 2019 ont été adoptés.

Le président du Conseil d’administration, Christian Barros a souligné le déficit dans la branche des pensions. Il a, par ailleurs, indiqué que les états présentés sont le reflet de cette situation qui ne s’est pas améliorée depuis. « Au contraire elle se dégrade davantage avec la crise économique et la pandémie du coronavirus qui ont pour conséquence la suppression d’emplois et la fermeture des entreprises alors que le système de retraite est celui de répartition et de solidarité ; pour bien fonctionner, il faut qu’il ait de plus en plus d’actifs qui cotisent pour ceux qui sont à la retraite », a-t-il dit.

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