Toutes ces entreprises ont un dénominateur commun, celui d’avoir un membre du pouvoir derrière elles. Dans la forêt du Mayombe, une exploitation sauvage de l’Or s’opère en complicité avec les autorités du pays. Des ministres aux officiers de l’armée en passant par les enfants des autorités, tous participent à ce pillage dont le minerais termine à Dubaï et en Asie.
Les populations du Mayombe ne savent plus à quel saint se vouer pour que des gens venus d’ailleurs arrêtent de polluer leur environnement dans l’extraction de l’Or et d’autres minerais. Des Libanais, Chinois, Ouest-africains sans pitié aucune et soutenue par les autorités se permettent tout en défiant même les autochtones.
Chaque jour des quantités importantes de ce minerais ont extraits du sous sol du Mayombe avant de prendre les directions de Pointe-Noire et Brazzaville. Certains habitants fâchés prennent parfois le risque de braquer ces entreprises vu qu’ils sont empêchés de profiter de leur propre environnement.
Plusieurs sont les rivières et cours d’eau qui sont pollués privant ainsi les autochtones d’un élément vital à leur quotidien. Ces étrangers sans remord renvoient les populations aux autorités en cas de protestation.
Le Congo qui a la malchance d’avoir des dirigeants sans vision et patriotisme aura dû interdire toute exploitation incontrôlée de son Or afin de se constituer une forte réserve pour soutenir son économie et parer à une éventualité d’une évaluation du FCFA , voire une sortie.
C’est ce que font les dirigeants de l’AES avec leur sous sol. Le Burkina Faso en un temps record s’est constituée des réserves d’Or conséquentes. Mais au Congo, les autorités et leurs alliés ne pensent qu’à s’enrichir et à faire participer les étrangers au pillage du sous sol.