Le refus poli d’Asimi Goita et Ibrahim Traoré à l’amitié forcée du dictateur Sassou Nguesso

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Les deux leaders et espoir de la jeunesse africaine ont refusé poliment d’être coopté par le vieux dictateur congolais Denis Sassou Nguesso. Ce dernier souhaitait les ramener dans le cercle restreint du syndicat des dictateurs africains soumis à la France et à l’Occident. Contrairement à Umballo endoctriné par Sassou Nguesso, Assimi Goita et Ibrahim Traoré ont décliné cette offre diabolique pour ne pas trahir leurs convictions qui aurait abouti à l’arrêt de l’éveil africain dont ils incarnent.

Chaque fois qu’un nouveau chef de l’État s’installe dans un pays africain dans le viseur de la Francafrique, Denis Sassou Nguesso s’active à le ramener près de lui afin de l’endoctriner. Le cas du Bissau Guinéen Umbalo Sisoko en est l’exemple. Critique à son arrivée au pouvoir contre les troisièmes mandats, le général Bissau Guinéen en est devenu le soutien après son rapprochement du dictateur congolais.

Pour la France et l’Occident, Assimi Goita et Ibrahim Traoré représentent une menace au maintien de leur hégémonie en Afrique Francophone. Pour cela, la France se sert de ses laquais au sein de la CEDEAO pour punir le Mali afin de ramener dans son cercle.

Le dernier coup dévoilé par les lanceurs d’alerte panafricains est celui de la CEDEAO française d’envoyer une force d’interposition au nord du Mali après le départ de la Minusma.

Denis Sassou Nguesso qui est entrain de réussir via Paul Kagamé de coopter le guinéen Mamadi Doumbouya trébuche sur les vaillants militaires Maliens et Burkinabés. Ces deux derniers qui ont choisi de sortir leurs pays du paternalisme français ont rejeté toutes les offres faites par le dictateur congolais.

Si la France est fâché d’avoir perdu deux pays dans sa Francafrique, les dictateurs africains eux, ne veulent pas assister à une réussite du Mali et Burkina Faso qui pourrait mettre en mal leur pouvoir. Il est évident que la jeunesse africaine leur exigera de suivre la voie de ces deux pays et de sortir de l’orbite française.

Tous les envoyés spéciaux envoyés à Bamako et Ouagadougou par Denis Sassou Nguesso ont reçu la même réponse des deux leaders africains : « On est au pouvoir pour notre peuple et la dignité de nos pays et non pour les honneurs et la Francafrique »