La RDC ferme son espace aérien aux aéronefs rwandais

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La compagnie aérienne Rwandair se voit désormais interdite de survoler l’espace aérien congolais, en raison des tensions persistantes qui règnent dans la région orientale de la République Démocratique du Congo.

Un vol de Rwandair, en provenance de Kigali et à destination de Douala, qui devait initialement atterrir à Brazzaville à 14h20, a finalement atterri à 16h17, entraînant un retard de deux heures, comme l’a confié un responsable des Aéroports du Congo (Aerco) à Brazzaville. Suite à cette interdiction imposée à la compagnie nationale rwandaise, les aéronefs de Rwandair sont contraints d’effectuer un long contournement pour rejoindre leur destination.
Cette situation impacte également de nombreux vols en provenance d’Afrique de l’Ouest et d’Europe, lesquels subissent des retards notables. Par exemple, le vol reliant Kigali à Londres a dû être dérouté vers Entebbe, en Ouganda, pour se ravitailler en kérosène, et il est également arrivé avec un retard de deux heures.

Les conséquences de cette interdiction sont multiples. Selon un expert en aviation civile, cette situation prolongera les trajets aériens, entraînant inévitablement une augmentation des coûts liés au carburant. En effet, la compagnie pourrait être amenée à revoir ses tarifs à la hausse, ce qui aurait pour principale conséquence une perte de compétitivité sur le marché aérien. D’abord, ce sont les concurrents de Rwandair sur ces lignes qui se frottent les mains: Camair Co, Asky(Brazzaville -Douala), Ethiopian, Kenya Airways , British Airways, Air France, Fly Emitates…( sur les lignes d’Afrique de l’Ouest et l’Europe).

Ce constat est d’autant plus regrettable qu’il s’éloigne des ambitions affirmées des dirigeants africains visant à établir un ciel unique africain favorisant la libre circulation et le développement économique du continent.

Il est essentiel que les pays africains travaillent ensemble pour résoudre ces tensions et trouver des solutions durables qui permettront non seulement d’améliorer la connectivité aérienne au sein du continent, mais aussi de renforcer les relations diplomatiques entre les nations.