La blague: la Congolaise des eaux atteste que l’eau du robinet est fiable

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Le chef de service physico-chimique du département Laboratoire d’analyse d’eau à La congolaise des eaux (LCDE), Fulbert Louaka a déclaré le 21 mars à Brazzaville que l’eau du robinet distribuée par LCDE pouvait se consommer sans danger, d’autant plus que c’est de l’eau potable.

« L’eau de LCDE sortie de l’usine jusqu’à la table du consommateur peut être claire et devenir un peu colorée au niveau du réseau, soit par rapport aux fuites rencontrées, soit par rapport à la vétusté des conduites. Par bonheur, les paramètres des analyses physico-chimiques protègent l’eau durant son parcours. Et malgré  tout, il n’y a point de microbes dans cette eau acheminée vers les ménages. Nous faisons toujours de telle sorte que l’eau soit conforme aux normes édictées par l’organisation mondiale de la santé », a rassuré le chef de service physico-chimique du département Laboratoire d’analyse d’eau à La congolaise des eaux (LCDE), Fulbert Louaka, au cours d’une visite guidée, prélude à la journée mondiale de l’eau célébrée le 22 mars.

Attirant l’attention de tous, il a souligné qu’ après la pluie, il est mieux de laisser évacuer les premières eaux une fois constaté que  la coloration claire  qui a légèrement viré au jaune. Cela peut  être causé par un dépôt de métal vu que le robinet est lui-même métallique. « L’idéal serait donc d’ouvrir son robinet et de laisser couler les premières eaux, pendant près de dix minutes. Il y a persistance de cette coloration? Il est impératif de contacter le service approprié. A nous de voir si c’est dû à une fuite ou si le désagrément est parti de l’usine . Si c’est le cas, cette vérification fera que nous modifions les doses », a fait savoir le laborantin .

De la chaîne de fonctionnement, le laborantin a expliqué qu’un planning de contrôle avait été élaboré pour permettre aux laborantins de mieux surveiller les désagréments. Ils font des prélèvements des eaux brutes et leurs  collègues, agents de  l’intérieur du pays, en font autant. Ces échantillons sont acheminés vers ce  laboratoire d’analyse d’eau pour passer à l’essai de traitement.

«Ce sont ces essais de traitement qui nous permettent d’avoir exactement ce qu’il faut appliquer au niveau de nos usines pour avoir une eau potable. Nous faisons aussi des descentes pour  surveiller la composition des solutions physico-chimiques et microbiologiques de l’eau, en même temps que nous faisons le prélèvement d’un échantillon d’’eau du robinet pour avoir une forte assurance », a ajouté Fulbert Louaka.

Les usines de captage, de traitement  et le pot abloc du Djoué  se chargent de desservir les populations des zones A et B en eau traitée, devenue une eau potable. Cependant, depuis le département du laboratoire d’analyse d’eau, les experts qui maîtrisent la composition physico-chimique de l’eau, ont le pouvoir de détecter l’usine qui a du mal à faire un bon réglage et qui contient des produits chimiques en excès. Dans le but d’élargir le plateau technique de cette compagnie de la desserte en eau potable, l’Union européenne a dernièrement doté le laboratoire d’analyse d’eau d’équipements de haute qualité.

La Congolaise des eaux a connu quelques avancées. Au site de l’exhaure du Djoué, le directeur de l’investissement et de la planification, Bedel Nkossi a salué le Projet d’extension en zone périphérique et renforcement de services d’eau potable à Brazzaville (PEPS) initié par le gouvernement et financé par l’Agence française de développement (AFD),.

Ce projet a contribué entre autres, à la réalisation d’infrastructures importantes, l’ extension des réseaux secondaire et tertiaire dans 12 quartiers (680 km),les nouvelles connexions avec compteurs (30 000), réhabilitation de réseau (154 km) et la reprise des branchements (14 900), l’amélioration des capacités de production des usines de Djiri et du Djoué