Industrie sucrière : la crise des coupeurs de canne à sucre paralyse Saris Congo

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Le ministre du Développement industriel et de la Promotion du secteur privé, Antoine Thomas Nicéphore Fylla Saint-Eudes, a eu le 16 août à Madingou et à Nkayi des séances de travail avec les autorités locales du département de la Bouenza ainsi que les responsables et syndicalistes de la Société agricole de raffinage industriel du sucre du Congo (Saris-Congo) pour trouver des solutions idoines à la crise des coupeurs de canne à sucre qui demandent la suspension des sous-traitants.

Installée en République du Congo depuis plusieurs années, Saris-Congo est une entreprise spécialisée dans la production du sucre. Employant directement plus de 3500 personnes, la société traverse depuis quelque temps une crise due aux coupeurs de canne à sucre entraînant des perturbations dans les activités de l’entreprise. Ce qui suscite de plus en plus des inquiétudes quant à l’avenir de l’entreprise dans le département.

Après avoir écouté les différentes parties prenantes et pris note de leurs préoccupations en présence du préfet du département de la Bouenza, Jules Monkala Tchoumou, et du secrétaire général de la Task Force, Rigobert Maboundou, Antoine Thomas Nicéphore Fylla Saint-Eudes a souligné l’importance du dialogue et de la concertation pour résoudre ces problèmes. Il a également encouragé toutes les parties à travailler ensemble pour trouver des solutions durables. Reconnaissant l’importance du secteur privé dans le développement économique du pays, il a rappelé la nécessité de préserver les emplois et de garantir la stabilité des entreprises.

Jules Monkala Tchoumou et  Rigobert Maboundou ont, quant à eux, exprimé leur soutien à la société Saris Congo et manifesté leur volonté de travailler ensemble pour résoudre les problèmes rencontrés.

Notons que le capital de Saris-Congo est détenu à hauteur de 66 % par Somdiaa et à 34 % par l’Etat congolais. Il s’élève à quelque 13 milliards de FCFA.