La CRF est une véritable nébuleuse dont le fonctionnement soulève quelques questionnements. En effet, il y a 2 ou 3 années, la direction générale de cette institution demandait a chaque retraité de déposer dans ses services les pièces devant servir a l établissement des états des sommes qui leurs sont dues (arriérés et arrérages).
On a vu défiler dans les locaux de la caisse des personnes du troisième âge visiblement bien fatigués. Contrairement à son prédécesseur qui, en dépit du manque de moyens de paiement, délivrait aux retraités leurs états des sommes dues, François Nguimbi n en a jamais fait une préoccupation depuis son arrivée a la tête de la CRF. Au point où des retraités meurent sans laisser à leurs ayants droits leurs états d arriérés ou d arrérages. Qu’ est ce qui empêche la CRF de délivrer ces états tant réclamés par les pensionnés?
Un autre dossier qui suscite des interrogations, c est la non publication par la direction générale de la CRF des résultats du contrôle des pensionnés qu’ elle a organisé depuis plus d’une année.
Faisant le point à mi parcours du contrôle, monsieur François Nguimbi annonçait avoir dénombré près de 3.000 pensionnés absents. Plus d’une année après la fin du contrôle, qu’ est ce qui bloque la publication des résultats de cette opération ? Même les présidents des associations de défense des droits des retraités ne se sont jamais préoccupés de cette situation.
Imaginez que les 3.000 pensionnés non présents touchent chacun une pension de 200.000f. Au total, c est une bagatelle de 600.000.000 fcfa qui restent dans les caisses de la CRF après chaque paie. Une somme largement suffisante pour couvrir 2 sinon 3 mois de salaire des agents de cette institution. Au bout d une année, ce serait environ 7 milliards FCFA, suffisants pour payer un mois d arriérés aux retraités.
Où va donc cet argent censé rester dans les caisses de la CRF ?
En attendant de trouver la destination de ces sommes d argent, les pensionnés constatent que depuis 2022, année au cours de laquelle les pensions ont commencé à être versées régulièrement, le directeur général de la CRF ne passe pas un seul mois plein au Congo. Il est régulièrement à l étranger, plus précisément en France pour des missions sans retombées pour la caisse.
