Concession de la centrale hydroélectrique de Moukoukoulou

0
1600

Le barrage hydroélectrique de Moukoukoulou a été concédé, ce jeudi 29 juin, à la Société d’électricité de Moukoukoulou au Congo (Semac), filiale de l’entreprise chinoise Weihai International Economic and Technical Cooperative (WIETC), par l’Etat congolais.

Le gouvernement de la République a signé, ce jeudi 29 juin, à Brazzaville, une convention de concession d’une importante infrastructure, avec la Société d’électricité de Moukoukoulou au Congo (Semac), filiale de la société chinoise Weihai International Economic and Technical Cooperative (WIETC).

Lors de cette cérémonie, l’exécutif a été représenté par Emile Ouosso et Denis Christel Sassou Nguesso, respectivement de l’Energie et hydraulique ; et de la Coopération internationale et promotion du partenariat public-privé.  Pour sa part, la Semac était représentée par son directeur général, Xu Xunzhi, en présence de Ma Jian-Juan, directeur commercial de WIETC.

Suite à cette signature, la Semac se voit confier « l’importante mission de réviser, moderniser et exploiter de manière optimale le barrage de Moukoukoulou, d’une capacité de production de 74 mégawatts », a rapporté le ministère de la Coopération internationale et promotion du partenariat public-privé. 

La convention de concession est d’une validité de 30 ans, a indiqué Denis Christel Sassou Nguesso. L’Etat congolais, à travers la société Energie électrique du Congo (E²C), participe au capital social de cette nouvelle société à hauteur de 15%, a-t-il ajouté. Par ailleurs, les autorités congolaises se sont voulues rassurantes sur la stabilité du contrat individuel de travail.

« Le partenaire privé associé à ce projet est l’entreprise chinoise WIETC avec laquelle des engagements ont été pris pour préserver les emplois des locaux », a déclaré le ministre en charge de la Promotion du partenariat public-privé). 

La Semac va désormais, assurer l’exploitation et la gestion du barrage hydroélectrique de Moukoukoulou, dans le département de la Bouenza, en remplacement de la société nationale, E²C.