Brazzaville : risque d’affrontements entre les forces spéciales de la police et la sécurité présidentielle

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Il existerait un risque d’affrontements entre les éléments des forces spéciales de la police fidèles au général Jean François Ndenguet et la sécurité présidentielle dirigée par le général Serge Oboa. Les deux généraux qui ne se supportent pas s’accuseraient mutuellement de déstabilisation des institutions de la république.

Du côté du général Jean François Ndenguet ont affirme avoir déjoué un complot contre le pouvoir fomenté par les véritables de la république qui se cachent parmi eux. De l’autre côté les proches de Serge Oboa voit en Ndenguet un danger pour le clan Sassou.

La pression exercée par la DGSP pour limoger le capitaine Morgane qui n’était pas impliqué dans le braquage de Mère Alice est perçue par le clan Ndenguet comme une volonté de le nuire en lui trouvant les poux sur la tête. Serge Oboa aurait trouvé une bonne occasion de fragiliser Jean François Ndenguet avant de l’assommer des derniers coups mortels.

Ayant eu vent de ce coup contre lui, Jean François Ndenguet a mobilisé tous ses éléments du GRB, BSIR qui lui ont renouvelé leur fidélité, promettant le défendre contre toute attaque de la sécurité présidentielle. Invité à la mascarade de l’esplanade du stade Massamba Debat, Serge Oba ne s’est pas présenté.

Ce climat d’affrontement aurait poussé Denis Sassou Nguesso à intervenir pour calmer les ardeurs des uns et des autres avant une rencontre au Mbongui à la fin de ses vacances. Le GRB aurait fait échouer une tentative d’enlèvement du capitaine Morgane par les éléments de la sécurité présidentielle.

Pour prouver leur leur loyauté à leur chef Jean François Ndenguet, la police a dédouané en direct le capitaine Morgane alors que Serge Oboa insistait sur sa culpabilité et arrestation. Le clan a dû reculer en s’apercevant du fort soutien dont bénéficie Ndenguet au sein de la police et plus particulièrement des policiers nordistes et sudistes.

Le plan de la sécurité présidentielle consisterait maintenant à désarmer les forces spéciales de la police, ce qui ne serait pas facile. La dernière décision revient au chef de l’État Denis Sassou Nguesso qui devrait rentrer bientôt de ses vacances en Turquie.