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Projet Durquap : insécurité sur les nouvelles avenues aménagées au quartier Sukissa à Ouenzé

Le projet Durquap destiné  aux quartiers précaires ciblés a donné une nouvelle image et leur a permis d’être désormais dans des conditions quand-même favorables avec l’aménagement des ruelles et avenues pavoisées.  Ce qui est un grand soulagement. Seulement  ces voies commencent à représenter un danger pour les riverains mais aussi pour les passants qui sont confrontés à un problème de mauvaise conduite des chauffeurs et d’occupation anarchique de l’espace.

Lorsque vous sillonnez le quartier Soukisa, vous constatez la beauté, la transformation de cette partie de ce quartier périphérique. Le changement qui s’y trouve force  l’admiration avec de grandes avenues bien pavoisées et des ruelles bien aménagées.

Dans la zone de Moukondo, les véhicules se saisissent de ces ouvrages pour pouvoir s’échapper des embouteillages envahissants et gagner en temps. Seulement, ces voies ne possèdent pas des panneaux de signalisation susceptibles d’orienter ou canaliser les passants ou les chauffeurs les conducteurs y conduisent comme des fous, omettant les dangers qui peuvent s’en suivre. Pour y remédier, les ralentisseurs ou dos d’âne seront d’une grande aide pour limiter la vitesse des chauffeurs. Mais aussi la nécessité d’y placer quelques panneaux de signalisation près des intersections entre les avenues et les ruelles se pose. «  Quand vous souhaitez traverser pour accéder à l’autre côté de la route par exemple, il y a une ou des voitures qui surgissent et peuvent vous ramasser au croisement » a lancé une habituée de ces routes.  

Ajouté à cela, l’espace réservé aux piétons qui devient étroit et ne permet pas à ces derniers d’être en sécurité. La vigilance face à cela s’impose.

De leur côté, les populations riveraines ne sont pas restées en marge. L’aménagement de ces artères est une aubaine, car il leur permet de créer une activité commerciale en occupant anarchiquement l’espace réservé aux piétons. Alors, on peut y observer  l’apparition des bars, des petits commerces qui obligent les piétons à se coincer sur la voie pour pouvoir poursuivre leur chemin. Ce qui peut à l’avenir entrainer des accidents de circulation.

De même, des particuliers n’hésitent pas à y garer  leurs véhicules en panne. Ce qui donne l’impression d’être transformé en garage. D’une part, leur emplacement est compréhensible puisque pour certains, leurs parcelles n’ont pas d’espaces adéquats pour accueillir  et contraint les passants à s’y coincer. D’autre part, c’est anormal  parce qu’ils occupent l’espace public alors qu’ils auraient pu se rendre dans un garage pour les placer.Un problème se pose, celui des frais de gardiennage et d’autres ne sont guère en capacité de pouvoir assumer cette charge.

Dan Orphet Ibiassi, chargé à la communication du projet  a reconnu des défaillances dans les zones qui ont été aménagées, et a rassuré que l’entreprise en charge a une marge d’une année pour remédier à ces reliquats au cours d’une interview. « Aujourd’hui nous considérons que ces travaux permettent aux populations de vivre mieux dans leur quartier combien même nous enregistrons quelques imperfections qui nécessitent que l’entreprise  considère avant la réception définitive. Nous avons procédé à la réception provisoire desdits ouvrages  au mois de mai de l’année en cours. On devrait savoir qu’entre la période de la réception provisoire et la date de la réception de la date définitive, il est autorisé une année aux entreprises pour  corriger ce que nous avions appelé des réserves qui ont été émises lors de la réception provisoire. Nous demandons aux populations d’observer, ces corrections sont en train d’être apportées. Quoi qu’il en soit, nous ne recevrons pas définitivement ces travaux si ces réserves n’ont pas été levées. Les plaintes des populations sont légitimes, on les accompagne.», a-t-il expliqué.

Malgré ces quelques griefs, ce projet a été le bienvenu dans les quartiers sélectionnés et leur a permis d’être désenclavés. 

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