C’est à Brazzaville que cet accord entre les deux parties a été conclu en toute discrétion. Pendant une semaine les débats ont tourné sur la question d’un soutien financier à la partie congolaise pour faire face à l’intégration de leurs citoyens rapatriés. Le Congo a insisté sur le caractère confidentiel de cet accord.
Le Congo a accepté de recevoir ses citoyens vivant illégalement en France à chaque fois que Paris décidera sur leur expulsion. L’ambassade du Congo en France délivrera sans objection des documents facilitant leur rapatriement et aidera aussi la France à reconnaître les immigrés qui tenteraient nier leur nationalité Congolaise.
Pendant une semaine les deux parties ont eu des discussions à Brazzaville pour enfin arriver à cet accord dont certains participants qualifient de honteux. Pour de l’argent le Congo a sacrifié ses citoyens ayant fui le pays pour une vie meilleure en France.
Pour Paris, plus de 3000 citoyens Congolais vivent en toute illégalité en France et remplissent toutes les conditions pour être reconduits vers leur pays. En outre, le Congo a exigé à la France de mettre dans le lot certains activistes politiques qui critiquent à longueur de journée le régime Sassou.