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États-Unis : 795 congolais de Brazzaville et 1068 Kinois illégaux seront expulsés

Le président américain Donald Trump a lancé la procédure visant à expulser les migrants clandestins. Le 47e président des États-Unis a promis d’expulser des millions de personnes au total. Parmi ces migrants qui sont déjà tombés dans les filets des services d’immigration figurent 795 citoyens congolais de Brazzaville et 1068 de la RDC. Un avion spécial sera affrété pour rapatrier les citoyens de l’Afrique Centrale. Le rêve américain s’est transformé en cauchemar pour des migrants ayant fui leurs pays pour une lueur d’espoir aux USA.

Si le Congo offrait d’opportunités professionnelles et de vie décente à ses citoyens, les 795 qui seront bientôt expulsés des USA n’allaient jamais vivre ce triste sort. Ils ont été contraints d’immigrer aux USA pour échapper à la misère imposée par le pouvoir de Denis Sassou Nguesso.

C’est la même situation qui ont poussé les 1068 Congolais de la RDC à s’installer au pays de l’oncle Sam. Aujourd’hui avec l’arrivée au pouvoir de Donald Trump, ils voient leur rêve brisé et seront de retour dans leur pays dans des conditions peu humaines et pas souhaité par qui que ce soit.

Les migrants illégaux sont raflés dans les lieux publics et expulsés sans possibilité de rentrer chez eux prendre au moins leurs vêtements ou leurs économies. Ils rentreront bredouilles au pays où ils seront l’objet de toutes les moqueries surtout pour ceux qui n’ont rien investi.

Pire encore pour ceux de la république du Congo, car une fois à l’aéroport de Brazzaville, ils seront encore l’objet de racket de la part des autorités qui exigeront à leurs familles un paiement avant leur libération.

Les États-Unis ont arrêté des centaines de migrants clandestins afin de les expulser lors d’une opération de masse menée. Durant sa campagne, Donald Trump s’est engagé à mener une vaste offensive contre les migrants clandestins et il a entamé son second mandat lundi avec une série de décrets destinée à enrayer leur afflux aux États-Unis. La porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, sur X, vendredi 24 janvier, a indiqué que « l’opération d’expulsions de masse la plus importante de l’histoire est en cours ».

Un projet de loi adopté

Donald Trump a également déclaré « un état d’urgence nationale » à la frontière sud, avec le Mexique. Le jour même de l’investiture de Trump, le Sénat américain à majorité républicaine avait adopté un projet de loi qui requiert la détention par les forces de l’ordre fédérales de migrants en situation irrégulière et soupçonnés de certains délits.

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