C’est ce que le Congo est devenu de nos jours, un gros champ où tous ses fils ne pensent qu’à se servir à volonté à la moindre opportunité. 95 % des citoyens interrogés ne se cachent pas à reconnaître qu’ils voleraient de l’argent public en cas de nomination et que ce ne sont pas eux qui vont faire avancer le pays qui est du reste maudit. « Si le clan Sassou passe son temps à piller le pays pourquoi pas moi ?» est la phrase lâchée par tous.
« Il n’y a aucun congolais riche dans ce pays ayant acquis légalement sa fortune, tous sont des voleurs agrippés aux caisses de l’État d’une forme ou d’une autre » reconnaissent les personnes interrogées. C’est le triste constat qui s’est généralisé entre les congolais.
Personne ne veut ressembler au défunt président Marien Ngouabi reconnu pour son patriotisme et intégrité ou moins encore à Alphonse Massamba Debat, mais plutôt à Denis Sassou Nguesso et son clan. Tout congolais a vite compris que le vol des deniers publics est un art et une opportunité unique dans la vie.
A titre d’exemple, tout le monde se rappelle de la vie des nouveaux riches actuels pendant le règne de Pascal Lissouba. C’est grâce au pillage sauvage des caisses de l’État qu’ils peuvent aujourd’hui s’offrir cette vie ostentatoire.
Le civisme jadis le repère des congolais a fait place à un incivisme aggravé au point où le vol est acclamé et même récompensé. Comment des personnes qui détournent des milliards ne sont inquiétées et pis encore promues. Le vol a été institutionnalisé et les voleurs se vantent même de leur richesse.