Au phénomène Yaka Noki Noki créé par Ngouabi Marien et ses acolytes Cuvettois au debut des années 70, s’est ajouté le système mafieux d’Oyo,un cocktail infernal qui détruit le pays sur tous les plans. S’il y a une accélération c’est plutôt celles des surfacturations effarantes et du clientélisme.
La municipalisation accélérée consiste en effet selon les innombrables annonces et discours qui lui sont consacrés à réhabiliter et construire des infrastructures:Routes,adduction d’eau potable et l’électricité,hôpitaux,écoles sans oublier les bâtiments administratifs.
Depuis 2004,la fripouille ivoiro béninoise devenue Mbochi a décidé de célébrer chaque annnée dans une région et une ville différente la fausse indépendance du Congo.
La ville élue fait dès lors l’objet d’une municipalisation dite accélérée.
La triste réalite est que différents chantiers ne font pas l’objet du moindre appel d’offres et sont attribués de façon arbitraire.Les chantiers non achevés voire même parfois jamais commencés où l’ingénierie de la surfacturation effarante est appliquée avec outrance.
Des forages d’eau d’un coût unitaire de 550 millions de francs cfa ou un palais présidentiel au demeurant inachevé à impfondo de 6,5 milliards de francs cfa.La liste de ces éléphants blancs est longue.
Le peuple Congolais ne veut pas des constructions cosmétiques tels que les palais présidentiels pour la seule utilisation de la fripouille béninoise lors des festivités qui sont programmés dans chaque ville hôte et les villas somptuaires.
Il faut mettre terme à cet amateurisme,au siphonage de deniers publics et exécuter des projets d’utilité publique de grande envergure qui sont proportionnels aux capacités financières réelles du pays comme font les autres émirats pétroliers du golfe persique.
Le fils du pays
Ingénieur civil des constructions
