Relance Ecair: des filles et hommes qui postulent se plaignent qu’on leur demande les fesses avant des les embaucher

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Le Congo est le seul pays où on confie les responsabilités aux échoués qui ont en plus conduit l’entreprise à la faillite. Le cas d’Ecair restera à jamais gravé dans les livres d’économie : « Comment financer à coup des milliards le lancement et la faillite d’une société ! ». A la veille de la reprise de ses activités commerciales, la direction défaillante de la société aérienne ECAIR procède au recrutement du personnel dont celui de l’air. A ces hommes et femmes qui rêvent d’être personnel de bord, un droit de cuissage leurs est exigé. Le plus surprenant est d’apprendre que même les hommes doivent livrer leurs fesses pour espérer être recruté.

Ecair qui espère relancer ses activités au mois de Mars 2023 comptera aussi les jours qui les sépareront de prochaine faillite. « On connaît les joueurs et leur jeu ! Ils ne peuvent rien apporter de bon surtout qu’on veut diriger par défi » estiment certains économistes avertis du pays. Les mêmes qui ont ruiné ECAIR auront la charge de leur faire pour une deuxième fois après que des milliards aient été injectés pour sa relance.

La société qui vient de faire signer à ses anciens travailleurs un pacte de non-agression dont voici les termes procède aussi au recrutement du nouveau personnel.

Voici, in extenso, l’article 2 du contrat transactionnel que tout agent d’Ecair doit respecter après avoir perçu 9 mois de salaire net correspondant au paiement de ses droits de licenciement

Article 2

 » M…….reconnaît ne plus faire partie de la société Ecair, reconnaît également que le lien contractuel avec la société Ecair est, à compter de ce jour, rompu et renonce à poursuivre la société Équatorial Congo Airlines SA en sigle « Ecair » devant toutes les instances tant judiciaires qu’adminstratives pour toute réclamation juridiquement fondée ou non, qui pourrait être introduite après signature du présent protocole en relation avec le litige qui en est objet ».

Avant la relance de ses activités, Ecair va procéder à un nouveau recrutement, conformément au respect des normes de gestion. Vivement que les ratios d’exploitation soient respectés. Comme nous sommes au Congo, « pays de cas pour les hommes et de  » CASES » pour les femmes.

On apprend qu’il existe déjà des plaintes des postulants n’ayant pas de « Moro Bosso » sur des faveurs sexuelles avant embauche. Des responsables en charge du recrutement font savoir clairement que pour espérer être retenu comme travailleur d’ECAIR, les filles doivent être baisées et les hommes céder leur anus. C’est ce genre de recrutement qui était déjà la base de la faillite de cette société qui s’est retrouvée avec 700 agents au lieu de 150.