Mottom Mamoni devenu un véritable danger pour la cohésion et l’unité de la Nation a été retiré de la course

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Difficile voir impossible pour le ministre congolais de l’Administration du territoire, de la Décentralisation et du Développement local, de mettre un bracelet électronique à Léonidas Carel Mottom Mamoni, candidat investi du Parti Congolais du Travail (PCT, parti au pouvoir) dans la circonscription de Ouesso 2 dans la Sangha (nord), potentiellement dangereux pour la cohésion et l’unité de la Nation congolaise. Mais, Guy Georges Mbacka a tout de même jugé plausible et loisible ce samedi 2 juillet 2022, de retirer, sans pitié et remords, sa candidature aux élections législatives.

«La candidature de Monsieur Léonidas Carel Mottom Mamoni est retirée», a déclaré Guy Georges Mbacka.

Selon le ministre congolais, « le parti qui l’a présenté peut investir un autre candidat et son suppléant ».

Pour Guy Georges Mbacka, le maintien de sa candidature aux législatives du 10 juillet prochain, serait contraire aux dispositions de l’article 128 de la Constitution selon lequel : «…chaque député, élu dans une circonscription électorale, est le représentant de la nation toute entière. Tout mandat impératif est nul ».

Au regard de ces propos jugés très dangereux, car tenus, inculqués, inoculés tels du venin de la division, à des populations acquises à sa cause, le PCT a donné la preuve vendredi, en lui retirant sa confiance.

La stature de Léonidas Mottom et les différents postes qu’il a occupés dans la sphère politique du pays, édictant une quasi obéissance de ses militants à son égard. Et, au nom du prétendu « Mabélé » dont se prévaut Léonidas Mottom, elles peuvent sauter le pas pour des violences de toutes sortes.

Aussi, outre les sanctions du PCT et du Gouvernement, le procureur de la République est en droit d’intenter une action en flagrance à son endroit, pour incitation à la haine tribale et propos tendancieux, de nature à saper les fondements de la République.

D’ailleurs des dispositions de la constitution condamnent les faits dont s’est montré coupable Léonidas Mottom, notamment à l’article 13 :  «Toute propagande ou toute incitation à la haine ethnique, à la violence ou à la guerre civile, constitue un crime puni par la loi ».

Par lesechos-congobrazza.com