Mère Antou lâche enfin sa commissionnaire Adelaide Mougany qui a été chassée du gouvernement

Quand Florent Ntsiba, directeur du cabinet du chef de l’État s’est pointé dans les locaux de la chaîne nationale pour citer les noms des heureux élus par Sassou Nguesso pour former son gouvernement, les Congolais ont remarqué enfin l’absence de l’éternelle ministre des PME, Adelaide Mougany ex Moundele Ngollo. Un départ du gouvernement négocié en amont avec sa protectrice Antoinette Sassou Nguesso dont elle a servi d’intermédiaire active dans leur relation avec Denis Sassou Nguesso.

Alors qu’elle était épouse D’Ange Diawara, Antoinette quant à elle fut celle du frère cadet de Diawara. C’est Adelaide qui va peser de tout son poids pour la concrétisation de la main noire de Denis Sassou Nguesso au frère de Diawara, la veille de leur mariage. Humiliée par cet acte, la famille Vili de mère Antou va maudire le nouveau couple qui n’aura jamais d’enfant.

Comme récompense d’avoir centré Antou à Denis, Adelaide a été promue ministre malgré son incompétence notoire. Les temps ont changé et Antou estime que sa copine s’est assez servi et il était grand temps qu’elle s’occupe de ses nouveaux amants dont Willy Nguesso.

Sept personnalités ont été remerciées, au nombre desquelles Henri Djombo, ministre sans discontinuer depuis 1997, ou encore Yvonne Adélaïde Mougany, au gouvernement depuis 2002.

La nouvelle équipe gouvernementale, la toute première du quatrième mandat de M. Sassou Nguesso, qui cumule 37 ans à la tête du pays, est dirigée par le Premier ministre Anatole Collinet Makosso qui a reçu pour consigne de la mettre au travail « sans délai ».

Elle doit relever des défis sociaux, notamment le règlement de plusieurs trimestres d’arriérés des pensions de retraite, tout comme les bourses des étudiants. La question de la dette publique (plus de 87% du PIB en 2020 avant la pandémie de Covid-19) et la relance des négociations avec le Fonds monétaire international (FMI) font partie des défis économiques de ce gouvernement.

L’économie congolaise, extrêmement dépendante des recettes du pétrole (85 % des exportations) a a pâti de la chute des cours depuis 2014, avant d’être durement impactée par la pandémie.