Les sénateurs appelés à focaliser leurs efforts sur le contrôle parlementaire

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Ouvrant les travaux de la dixième session ordinaire budgétaire, le 15 octobre à Brazzaville, le président de la chambre haute du Parlement,  Pierre Ngolo, a appelé les sénateurs à concentrer  leurs efforts sur le contrôle parlementaire  et la consolidation de la paix sociale.





Le président du Sénat  est revenu sur l’appel avec insistance du chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso,  devant le Parlement réuni en Congrès, dans lequel il incitait à la lutte contre les antivaleurs.« L’on se rappelle que le 30 décembre 2017, exprimant sa réprobation de l’immobilisme observé face à la mise en œuvre de cette directive, le chef de l’Etat ne s’était pas retenu d’indexer un certain nombre d’institutions au nombre desquelles le Parlement dont il ne reconnaissait pas avoir fait opposition à la prérogative d’enquêter », a signifié Pierre Ngolo.

Citant à nouveau le chef de l’Etat qui disait « Qui donc empêche, par exemple aux représentants du peuple que sont les députés et les sénateurs, d’exercer une prérogative constitutionnelle,  l’enquête parlementaire ? », le président du Sénat a mis les sénateurs devant leurs responsabilités.

Il a, en outre,  rappelé que par ses déclarations renouvelées, le président de la République  ouvrait une autre ère de notre histoire politique au cours de laquelle chacun devait être jugé en fonction de son engagement dans la lutte pour la promotion des vertus nécessaires à l’envol du Congo.




Face à la gravité de la situation qui exige le ressaisissement de tous, a-t-il renchéri,  la parole donnée doit être tenue. C’est dire que le contrôle parlementaire est à renforcer, le contrôle physique à privilégier en tant que dispositif menant à la meilleure saisie de la réalité en vue du changement salutaire attendu de tous.

Abordant la question de la décentralisation, dont la dixième session ordinaire budgétaire consacrera une large part, Pierre Ngolo a signifié que celle-ci, bien intériorisée et bien mise en œuvre, serait la clé de l’essor des collectivités territoriales et du développement national .

Ainsi, plutôt que de pérorer ou de s’indigner indéfiniment sur le pitoyable sort des collectivités locales, a-t-il indiqué, il revient en urgence d’engager une mobilisation générale de diverses ressources en vue d’une thérapie de choc qui place la décentralisation au cœur de la problématique de développement du pays.

Par ailleurs,  le président du Sénat a déclaré:  « la réflexion sur la décentralisation, inscrite à l’ordre du jour des présentes assises, doit déboucher sur la définition des pistes, de réponses claires et réalistes ».