Le safoutier Sassou a-t-il acheté un navire de guerre en Grèce évalué à 800 millions de dollars ?

0
3703

Pour un spécialiste en armement français, cette opération est un blanchissement des capitaux impliquant les acheteurs et vendeurs, en plus des intermédiaires. Une opération financière sur un montant de 800 millions de dollars entre la société pétrolière du Congo ( SNPC ) et la Eurobank EFG ( Offshore en Chypre ) sur l’achat d’un navire militaire d’occasion a été bloquée par les services anti fraude américains.

Le prix au rabais du navire militaire bien qu’en occasion a attiré les soupçons des services secrets américains sur une fraude à grande échelle. Soit le Congo était sur le point d’être arnaqué, soit il s’agissait d’une opération de blanchissement d’argent. Un navire de ce type coûte un peu plus de 3 milliards de dollars en occasion.

Le Congo par l’entremise de sa société de pétrole ( SNPC ) a émis un paiement bancaire via un compte de cette société à Dubaï vers la Eurobank EFG, basée au Chypre sur le numéro de compte d’un groupe d’investissement dont le principal actionnaire est un repris de justice Ukrainien. Sergueï Kmotoych, est un trafiquant et marchand d’armes, basé à Dubaï et est soupçonné de vendre des armes aux groupes terroristes qui pilulent dans la partie Est d’Afrique.

L’Ukrainien aurait été approché par d’autres intermédiaires sur la vente d’un vieux navire militaire à la république du Congo. Des rencontres entre les représentants congolais et les vendeurs ont eu lieu à Dubaï et Nairobi au Kenya.

Dans sa volonté de doter le Congo d’une flotte marine, Denis Sassou Nguesso aurait semble-t-il instruit cet achat. Les vendeurs auraient contacté des marchands grecques, lesquels auraient obtenu de l’armée de ce pays, un vieux navire militaire en vente depuis et sans preneur.

Les vendeurs et les acheteurs congolais se sont convenus sur le prix de 800 millions de dollars et 50 millions supplémentaires pour la révision générale du navire avant sa livraison. Mais la transaction a été stoppée net par les Américains qui sont sur les traces des vendeurs depuis des mois.