Des chefs d’État sérieux et importants boudent le sommet des trois bassins de Sassou-Nguesso

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Le chef de l’État congolais est défini par la communauté internationale comme l’escroc numéro 1 du climat. Partout où il passe avec sa ministre de l’environnement, il ne cesse de quémander des millions de dollars pour le bassin du Congo dont ses proches détruisent tous les jours dans l’exploitation sauvage du bois et des minerais. Sur les 14 chefs d’État et de gouvernement invités, seul le centrafricain Faustin Touadera a participé à la cérémonie d’ouverture de ce sommet à Kintélé. Ni Lula, Maduro, Petro n’ont perdu le temps pour se pointer à Brazzaville.

Quatorze chefs d’Etat et de gouvernement étaient attendus au deuxième sommet des trois bassins des écosystèmes de biodiversité et des forêts tropicales (Amazonie-Congo-Bornéo Mékong Asie du Sud-Est) dont le segment des experts s’est ouvert le 26 octobre à Kintelé, dans la banlieue de Brazzaville.

Selon la ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, qui a lancé les travaux des experts, près de 4 500 délégués participent aux trois journées de ce sommet. Il s’agit, entre autres, de 145 délégations officielles ; 18 organisations internationales ; 427 organisations non-gouvernementales ; 123 représentants de la communauté scientifique ; 254 représentants de la jeunesse ; 326 représentants de la société civile et des peuples autochtones ; 354 représentants du secteur privé.

En effet, le Sommet de Brazzaville a six objectifs stratégiques dont ceux visant à définir et adopter les grandes lignes d’un schéma de gouvernance mondiale à travers un accord de coopération entre les trois bassins et la formation d’une alliance mondiale des trois bassins ; à élaborer une stratégie commune dotée d’un programme de travail et d’un portefeuille de projets d’investissement en vue d’anticiper et préparer les requêtes de financement auprès des mécanismes de financement existants et à venir. Ce sommet permettra aussi de signer des conventions de financement avec les bailleurs de fonds multilatéraux et bilatéraux, la philanthropie mondiale et développer des mécanismes financiers avec le secteur privé notamment avec la création d’un marché carbone souverain pour assurer un financement pérenne des trois bassins et de créer une plateforme de coopération scientifique et technique sous-régionale et intercontinentale et de renforcer les capacités dans les trois sous-régions.

 Les autres objectifs étant de décloisonner les questions climatiques et de biodiversité étroitement liées à l’échelle des problématiques écosystémiques et la réconciliation du droit de l’environnement issu de l’Accord de Kunming-Montréal et du droit du climat issu de l’Accord de Paris ; constituer une organisation de proposition et de négociation légitime de référence au sein des instances multilatérales du climat et de la biodiversité.