Dans les deux principales grandes villes du Congo, on assiste à une grande campagne de promotion alcoolique des deux brasseries ( Bralico et Brasco ). Une bière qui est vendue à 500 frs se fend dans une promotion où deux coûtent 700 ou 750 frs selon le vendeur. Pousser les Congolais à se réfugier dans l’alcool et l’oisiveté est devenue l’action numéro du régime de Mpila.
Un peuple perdu dans la diversion ne dérange jamais ses dictateurs bien que porteurs de son malheur. C’est ce que semble appliquer au Congo le pouvoir actuel de Denis Sassou Nguesso. Alors que tous les aliments semblent devenus chères à l’indifférence totale des autorités, toute tentative d’augmentation du prix de l’alcool de la part des Brasseries est sévèrement réprimandée.
L’eau qui est la vie coûte plus chère que l’alcool au Congo depuis que les autorités politiques ont compris qu’il était judicieux pour leur survie de maintenir le peuple dans la boisson. Dans tous les coins des villes Congolaises, on peut se fatiguer de compter des débits de boisson toujours entassés des clients malgré la crise économique.
Quand les deux Brasseries ont tenté d’augmenter à 700 frs le prix d’une bouteille de bière, elles ont été sommées tout de suite par le ministère du commerce d’y renoncer. Le prix a été fixé finalement à 500 frs et s’en est suivi une pléiade de promotion.
En l’actualité, il y a des restaurants par exemple qui offrent dans leurs menus, un repas accompagnés de deux bières à 1500 frs. Comment ne pas pousser le client à boire ? Des hôtels de passage estampillent à leur entrée : « deux heures + deux bières à 5000 frs) dans une chambre climatisée. S’enivrer d’alcool est devenu l’unique loisir des Congolais.
Pendant ce temps 1kg de viande à 4000 frs, un pack de 4 cahiers de 192 pages à 2000 frs, 1 GB d’Internet à 2000 frs, 1 œuf à 125 frs, 12 kg de gaz de cuisson à 6500 frs, 1 litre d’huile résiduelle à 1000 frs, 1 litre d’eau dite minérale à 500 frs, 1 litre de jus de fruit à 2000 frs, 1 kg de lait en poudre à 3000 frs, 1 kg de sucre à 700 frs, 1 kg de riz poussiéreux à 650 frs, 1 kg de poisson à 2500 frs. Ces aliments ne connaissent jamais de promotion mais bien au contraire que d’augmentation.
