CFCO : le Dg accusé d’un détournement intellectuel de 3 milliards Cfa

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C’est le résultat d’un audit de cette société en faillite qui a fait le beau temps entre Brazzaville et Pointe-Noire. Comme la majorité des entreprises du Congo, il a fallu qu’un ressortissant de la Cuvette en prennent les commandes pour assister à sa chute.Les travailleurs tirent le diable par la queue pendant que ses responsables s’enrichissent et ainsi va le Congo de Denis Sassou Nguesso de nos jours exsangue à cause de cette gestion mboka mboka.




Une somme de 2 milliards cfa aurait été découvert dans un compte anonyme dont le versement a été effectué par le CFCO. 850 millions fcfa dans le compte du directeur général par intérim et 250 millions fcfa dans le compte du chauffeur de ce dernier, lequel, interpellé a avoué n’être que le prête nom de son chef. Paradoxalement les agents de cette société sont à 2 ans et demi ( 28 mois) sans salaires.

La mauvaise gouvernance financière et comptable a été décriée par le Ministre de tutelle sortant lors de ses descentes en entreprise.




La gestion financière et comptable est approximative au CFCO du fait du réseau dangereux soigneusement entretenu par le directeur comptable et fiscal, le directeur des finances et le secrétaire général. Des sommes importantes gérées sans supports et comptes mal tenus. Un audit et un remplacement des animateurs sont nécessaires pour une meilleure visibilité et un accompagnement efficient du nouveau directeur général à nommer.

La question des créances au bénéfice de l’entreprise se pose aujourd’hui avec acuité. En effet, la crise que traverse le CFCO a permis de parvenir à la compréhension de l’ampleur des détournements de la part des cadres occupant les postes sensibles de gestion comptable et financière. Systématiquement on constate que les montants initiaux auprès des débiteurs du CFCO vont decrescendo en défaveur de l’entreprise, avec une disparition ou dissimulation des preuves au niveau des écritures comptables. A titre d’exemples, la créance du CFCO auprès de GPL SA est officiellement de plus de deux cent millions CFA (200.000.000), un moratoire avait été signé entre les deux parties. Malheureusement, le directeur comptable et fiscal fait savoir qu’il a perdu le document de reconnaissance de la créance et à ce jour GPL SA ne reconnaît que la somme de vingt-cinq millions CFA (25.000.000).




La créance auprès de SARIS CONGO en constitue un autre cas : de la somme de quarante-quatre millions CFA, il ne reste pour le CFCO que cinq millions CFA ; et la liste est longue. Seul un audit des comptes bancaires, des écritures comptables, des créances et de toute la gestion financière du CFCO peut permettre à l’entreprise de prendre un nouveau départ.

En outre, il a été initié sous la direction du chef de l’Etat la souscription de nombreux crédits au bénéfice du CFCO à l’effet d’améliorer les conditions d’exploitation du réseau. Mais une mauvaise définition des priorités et utilisation des fonds éclipsent cette noble ambition.

Le cas du crédit belge en est un exemple patent. Crédit de plus de cinquante milliards contractés par le gouvernement congolais à l’effet de faire face aux contraintes techniques liées à la vétusté du matériel et de la voie.

Malheureusement, il manque de visibilité et même de cohérence dans l’utilisation des sommes allouées. Près de seize (16) milliards flottent et apparemment sont affectés aux études, ce qui suscite un doute logique même auprès des moins initiés. Beaucoup de pièces ne correspondent pas aux prescriptions techniques du cahier des charges