B/​ville : une pa­ri­sienne échappe à un em­poi­son­ne­ment de sa propre pe­tite sœur qui vou­lait voya­ger avec ses pa­piers

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De re­tour en France, elle a coupé tous les liens avec sa fa­mille et s’in­ves­tit pour faire voya­ger la co­pine de sa pe­tite sœur qui l’a sauvé la vie en l’em­pê­chant de man­ger la nour­ri­ture em­poi­son­née qu’on l’a ser­vit. Chan­tal ne cesse de se de­man­der si ai­der sa fa­mille est un crime qui doit être mal ré­com­pensé ?

C’est avec joie que Chan­tal a at­terri à Maya Maya où sa sœur et sa mère l’at­ten­daient cinq ans après sa der­nière vi­site au pays. C’est dans une au­berge de Ba­congo qu’elle a choisi de s’ins­tal­ler pour ses va­cances qui vont prendre une autre tour­nure deux se­maines plus tard.

De­puis qu’elle a eu la chance de croi­ser un homme vi­vant en France dans sa vie, tout a bas­culé pour Chan­tal et sa fa­mille. L’homme a fait tout pour qu’elle vienne en France et Chan­tal n’a ja­mais ou­blié d’être is­sue d’une fa­mille mo­deste.

Chaque mois, elle ne man­quait pas d’en­voyer de l’ar­gent à sa fa­mille pour leurs be­soins pé­cu­niaires et autres. Elle a même ré­ha­bi­lité la mai­son fa­mi­liale et clô­turé la par­celle pour la com­mo­dité de sa fa­mille. Sa pe­tite sœur qui a voulu la tuer re­ce­vait chaque mois 100 eu­ros pour ses be­soins de fille.

Ayant une confiance aveugle à sa pe­tite sœur, Chan­tal lui a confié la charge de la cui­sine dans son au­berge. Sans doute en­voû­tée, elle va dé­ci­der de mettre du poi­son dans la nour­ri­ture de sa grande sœur et après s’em­pa­rer de ses pa­piers pour voya­ger en France. Elle va faire part de son plan à sa meilleure co­pine qui vou­dra en sa­voir un peu plus sur ses mo­ti­va­tions.

Se­lon elle, sa grande sœur ne s’est ja­mais sou­cié de la faire voya­ger en France et se contente juste de s’oc­cu­per de la fa­mille y com­pris elle. Sa meilleure co­pine qui n’ignore pas toute l’as­sis­tance qu’ap­porte Chan­tal à sa fa­mille a tenté en vain de dé­con­seiller sa co­pine qui a pro­mis de la faire ve­nir aussi en France une fois son coup réussi.

Se ba­sant sur la forte res­sem­blance avec sa grande sœur, elle était cer­taine à 100 % de pas­ser les fron­tières congo­laises et fran­çaises. Igno­rant le coup monté contre elle, Chan­tal qui a de­mandé à sa pe­tite sœur de faire la table était prête à man­ger quand sou­dai­ne­ment sa co­pine va lui de­man­der de ne pas man­ger au risque de mou­rir.

Éton­née ! Chan­tal a du mal à réa­li­ser ce qui se passe avant que la dé­ci­sion de don­ner d’abord la nour­ri­ture au chien de l’au­berge ne soit prise. Après la mort su­bite du chien, la co­pine de sa pe­tite sœur va dé­voi­ler tout le plan la sau­vant ainsi de la mort.

«Qu’est ce que je ne fais pas pour toi et la fa­mille? Tu crois que je ra­masse de l’ar­gent en France, c’est 300 eu­ros que je vous en­voie chaque mois pour votre man­ger et c’est ainsi que vous re­mer­ciez?» a dit Chan­tal de­vant toute la fa­mille réunie avant de prendre la dé­ci­sion d’écour­ter son sé­jour d’un mois et demi.