Assemblée nationale : Zéphirin Mboulou auditionné sur l’obtention du passeport

La commission Economie, finances et contrôle de l’exécution du budget de l’Assemblée nationale a interpellé le ministre de l’Intérieur, de la décentralisation et du développement local, Raymond Zéphirin Mboulou ce mardi 28 février sur la pénurie des passeports. 

Le ministre de l’Intérieur, de la décentralisation et du développement local, Raymond Zéphirin Mboulou a eu une séance de travail avec la chambre des députés ce mardi 28 février, à Brazzaville. 

Raymond Zéphirin Mboulou a été auditionné par la commission Economie, finances et contrôle de l’exécution du budget de la chambre basse du Parlement sur la rareté des passeports, dans le cadre des contrôles parlementaires de chacun des ministères composant l’équipe gouvernementale.  

Prenant la parole, Raymond Zéphirin Mboulou a fustigé le trafic de documents administratifs. 

« Là où le bas blesse, évitez de trafiquer vos documents. Le document d’état civil une fois que c’est délivré, c’est délivré, le trafic est fini. Ne trafiquer plus. Qu’on vous trafiquez, le système rejette tout », a-t-il déclaré. 

De son côté, la commission Economie, finances et contrôle de l’exécution du budget, par le truchement de son 2éme vice-président, Marien Mobondzo Edzonga a fait part de ses attentes concernant l’obtention du passeport. 

« Nous avons voulu que cette année, que les ressources provenant de la délivrance du passeport soient des ressources sécurisées. Que ces ressources n’alimentent pas le budget général, mais qu’elles servent au refinancement du passeport », a-t-il souligné. 

Le Comité de coordination de la chambre basse du Parlement avait annoncé le 14 février dernier une série de contrôles parlementaires de chacun des ministères composant l’équipe gouvernementale. 

Le ministère de l’Intérieur, de la décentralisation et du développement local était quant à lui visé par une mission d’information de l’Assemblée nationale qui voulait comprendre les difficultés d’obtention du passeport et de la carte nationale d’identité (CNI) dans notre pays.