Des 160 agents recrutés aux eaux et forêts, seuls 20 sont sortis de l’école nationale des eaux et forêts de Mossendjo. Les 140 restants ont payé chacun la somme d’1 million cfa confirmant la thèse selon laquelle au Congo, il faut payer pour avoir un emploi compétences ou pas. La mafia au sein du ministère des eaux et forêts a gagné 140 millions dans ce business-recrutement.
Bien qu’on lui fasse des discours dans lesquels les anti-valeurs sont dénoncés, Denis Sassou Nguesso ne contrôle plus son administration ni moins son gouvernement. La corruption qu’il a laissé s’installer s’est tellement enracinée qu’il est très difficile de la combattre.
L’incompétence a eu raison du civisme et des résultats dans l’administration publique et c’est l’État qui en fait les frais. Les Congolais ne font plus confiance aux longues études conscients que seules les accointances valent dans ce pays pour s’assurer un avenir.
Il a été ouvert, au titre de l’année 2024, un recrutement exceptionnel d’Agents Techniques des Eaux et Forêts de niveau BEPC (Brevet d’Études du Premier Cycle) et niveau BAC (Baccalauréat). Mais de nombreux diplômés de l’École Nationale des Eaux et Forêts située à Mossendjo dans le Niari n’ont que leurs yeux pour pleurer.
Sur les 160 postes à pourvoir seuls 20 parmi eux ont eu la chance d’être recrutés grâce à leurs relations au sein du pouvoir. 140 chômeurs endurcis Congolais n’ayant aucune notion dans le domaine ont dû payer chacun la somme d’1 million cfa pour les supplanter. Une mafia couverte par la ministre du dit département Rosalie Matondo.
