150 étudiants congolais obtiennent des bourses d’études en Russie

0
1588

Les étudiants baptisés « Promotion Pierre-Legrand » ont été reçus, le week-end dernier à Brazzaville, par le directeur de cabinet de la ministre de l’Enseignement supérieur et de l’Innovation technologique, Jean Omer Abolo, en présence de la directrice de la maison russe du Congo, Maria Fakrutdinov.

Chaque année, la fédération de Russie octroie, dans le cadre de la coopération russo-congolaise, des bourses d’études aux jeunes étudiants congolais désireux de poursuivre leur cursus dans des universités et instituts supérieurs russeS.

Au titre de cette année, cent cinquante étudiants ont été retenus, sélectionnés sur la base du mérite pour avoir obtenu leurs baccalauréats avec de fortes moyennes.

« Chaque année, à partir des mois de septembre et octobre, nous organisons des concours pour attribuer des bourses d’études russes au profit des étudiants congolais. Dans la sélection, nous retenons ceux qui ont eu les plus fortes moyennes au baccalauréat. Le dépôt des dossiers de candidatures se fait aussi en ligne sur un site Internet ouvert à cet effet », a souligné Maria Fakrutdinov.

Cet effectif comprend quelques Congolais chercheurs qui sont admis au cycle de doctorat en Russie. Là-bas, ces jeunes étudiants vont poursuivre leur cursus universitaire dans plusieurs filières, parmi lesquelles la médecine, l’architecture, la géologie, la pétrochimie, l’électromécanique et l’informatique.

S’adressant aux étudiants bénéficiaires de la bourse, le directeur de cabinet de la ministre de l’Enseignement supérieur leur a fait savoir que le pays attend beaucoup d’eux pour impulser son développement économique. Il les a incités à travailler d’arrache-pied pour honorer le pays.

« Vous n’irez pas en Russie pour faire le tourisme, plutôt pour étudier. Vous n’y serez pas non plus pour immigrer à travers le monde après vos études, mais pour venir mettre vos connaissances au service de la nation. Une fois là-bas, vous êtes tenus de respecter les lois de votre pays d’accueil et vous devez vous adaptez à votre environnement social », a conseillé Jean Omer Abolo.