Qu’avons-nous fait au bon Dieu pour mériter autant de médiocrité ? Même si nous savions depuis des lustres que la maxime « le chien aboie la caravane passe » était écrite en lettre d’or dans le vadémécum du parfait Sassouiste, néanmoins le niveau atteint par bêtise dans notre pays nous laisse bouche bée.
Qui pouvait imaginer que cinq (5) années après l’entrée en vigueur de la constitution de 2015 qui interdit la peine de mort dans notre pays (Titre II. Des droits, libertés et devoirs des citoyens, Sous-titre I. Des droits et libertés, Article 8), la Cour Criminelle de Pointe-Noire pouvait condamner, comme cela a été le cas la semaine dernière, un citoyen à cette lourde peine ?
Qui pouvait imaginer que le Procureur de la République près du Tribunal de Commerce de Pointe-Noire puisse menacer de décerner un mandat d’arrêt (dans un français approximatif et indigne d’un cadre de ce rang) contre un citoyen alors qu’il n’y a aucun dossier le concernant ? Vouloir envoyer au bagne pour une affaire commerciale qui frise le racket, même un élève en classe de seconde au lycée technique du 1er mai qui a bachoté son cours de droit commercial, n’oserait suggérer une idée aussi inepte.
Même s’il y’a plusieurs façons d’être sot, il est clair que les magistrats de Pointe-Noire ont choisi sans aucune ambiguïté la pire des façons d’être stupides. Nous nous interrogeons sur la formation et sur les diplômes obtenus par ces pseudos experts du droit. Qui nomme ces moutons bêlants, plus attirés par les carottes bio que par le droit ; des bricoleurs du droit dont le quotient intellectuel (QI) est jugé trop faible pour exercer de telles responsabilités.
A Pointe-Noire, même lorsque le judiciable a raison, il est impossible pour lui de gagner un procès, le tribunal étant le principal moteur de la corruption.
Il ne serait pas excessif pour le Président de la République de réfléchir deux (2) minutes sur cette situation et voler au secours d’une population qui est mis en danger par ce genre de magistrat.
Dans un pays où les vertus qui devaient guider le comportement des cadres, se perdent dans les intérêts personnels comme la rivière « Maduku Tsiekélé » dans le Fleuve Congo, laisser un peuple démuni et sans défense en face de ces laudateurs du gain facile, c’est comme si on offrait un char d’assaut comme cadeau d’anniversaire à un bébé noir. Le risque de destruction des vies est trop grand.
Il serait utile que le Conseil Supérieur de la Magistrature mette en place un numéro vert et une structure qui serait chargée de recueillir les doléances de tous les citoyens persécutés et lésés par ces maraudeurs en toge.
Laurent DZABA
Président du Mouvement Panafricain et Citoyen