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P/N : le général Olessongo oblige la morgue de ne libérer chaque jour que 40 corps au lieu des 90 habituel

Cette injonction vise surtout à éviter de créer l’émoi auprès des populations qui voient comment le nombre des décès est en mode croissance dans la ville océane. Des bonnes affaires pour le propriétaire de la morgue municipale de Pointe-Noire qui chaque jour remettait aux familles 90 de leurs cadavres pour y être enterrés. Respectant l’ordre venu de Brazzaville, le général Olessaongo, commandant militaire de la ville a intimé à la morgue de ne libérer que 40 corps par jour.

Dans un pays qui est au virage de son émergence ( selon le rêve utopique de Sassou Nguesso), voir un nombre aussi croissant des décès devrait être une inquiétude. Mais la vie des citoyens est le dernier des soucis des autorités politiques qui ferment les yeux face aux agissements dans les hôpitaux et surtout à la morgue municipale de Pointe-Noire où des personnes revenues à la vie sont automatiquement achevées pour ne pas gâter le business.

Chaque jour, le spectacle qu’offre la morgue municipale de Pointe-Noire reflète la réalité du pays avec des personnes qui meurent comme des mouches. Pour éviter que des langues se délient davantage, les autorités politiques ont demandé au général Ollesongo d’exiger au propriétaire de cette morgue de doser la cadence des enterrements.

Désormais, plus que 40 corps sortent de la morgue pour être enterrés dans différents cimetières privés de la ville océane. Rappelons qu’il est obligé à chaque cadavre un séjour minimum payant d’une semaine dans cette morgue.

En somme chaque semaine 240 cadavres sont enterrés dans la ville au lieu de 540 d’avant.



	
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