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Le Dg de la Cogelo est confiant en l’avenir de la société




Le directeur général de la Congolaise de gestion et de loterie (Cogelo), Guy Roger Moigni, l’a fait savoir au cours d’une conférence de presse relative à la célébration des vingt-neuf ans de la création de cette société, le 12 octobre à Brazzaville.   





Au cours de cette conférence, Guy Roger Moigni, a retracé l’historique de la Cogelo SA de sa création jusqu’au 12 octobre 2020.Créée le 13 février 1991 par l’assemblée générale constituante de ses actionnaires, la Cogelo est une société anonyme de droit congolais, au capital de 500.000 FCFA, qui a démarré ses activités le 12 octobre 1991 à Brazzaville. Elle a progressivement étendue son réseau physique sur le territoire national. Pointe-Noire en février 1992, Dolisie juin 1992, Nkayi en octobre 1994, Gamboma en mars 1999, Ouesso en août 1999, Owando en avril 2002 et enfin Impfondo en août 2003. Sans compter les extensions à Oyo, Ewo, Boundji, Djambala, Sibiti, Madingou, Bouansa, Mouyondzi, Makoua, Ollombo, Mokeko, Pokola, Kinkala…




Axée essentiellement sur les courses de chevaux au début de ses activités, la Cogelo a progressivement diversifié la gamme de ses produits avec le lancement des jeux de grattage, du loto à boules, des paris sportifs, etc. Elle compte aujourd’hui trois cent trente-sept agents permanents, plus de six cent auxiliaires (mandataires et vacataires), soit plus de mille revenus mensuels garantis, a expliqué le directeur général.

Cette évolution, poursuit-il, a été rendue possible grâce à la dextérité de plusieurs directeurs généraux qui ont succédé à sa tête. Il s’agit notamment de : Médard Mavouzia (1991-août 1994) ; Narcisse Kimbouala (août 1994- octobre 1997) ; Philippe Andely, paix à son âme (janvier 1998- mai 2001) ; Emmanuel Ebolo (novembre 2001- juillet 2011) ; Nestor Tchissambot Makosso (août 2011- mars 2017) ; Martial Djimbi Makoundi, intérimaire (mars 2017- octobre 2019) ; Nestor Tchissambot Makosso (octobre 2019- septembre 2020) ; Guy Roger Moigni, depuis le 22 septembre 2020.

Analyse approfondie de la situation de la Cogelo par le diagnostic stratégique

Guy Roger Moigni a, par ailleurs, reconnu que la Cogelo, traverse une situation difficile sur tous les plans de son activité. Sa situation financière est instable et dégradée, les actifs de la société ne sont pas maîtrisés, la situation des tiers est confuse, les relations avec les banques et les partenaires extérieurs, très dégradées, ne sont pas des relations de confiance, le chiffre d’affaires est en décroissance depuis 2014.

Cette situation, poursuit-il, est due à plusieurs erreurs de gestion commises dans le passé, notamment l’absence d’une vision claire du devenir de l’entreprise et du rôle que l’on devrait lui faire jouer dans la société. L’inadéquation du processus de prise de décision par rapport aux principes de rationalité de gestion, l’absence des outils managériaux capables de maintenir la cohésion et d’engendrer des performances organisationnelles optimums dans toutes les fonctions de gestion, le manque de cadre de référence approprié à même de permettre un pilotage basé sur des orientations pertinentes et non sur l’intuition, l’absence des outils managériaux fondamentaux dont l’utilisation garantit une gestion efficiente de l’entreprise et le manque d’intérêt sur la valorisation du capital humain sont des maux qui ont miné la Cogelo depuis belle lurette.




Au regard de l’accentuation de ces tendances préjudiciables à l’existence même de l’entreprise, le conseil d’administration a décidé du remplacement de l’équipe dirigeante par une nouvelle, dans l’espoir de lui apporter un nouveau souffle. Ainsi, la direction générale actuelle est résolue à redresser la situation de la Cogelo et d’assainir sa gestion et ses comptes. Afin d’y parvenir, Guy Roger Moigni pense qu’il est primordial de définir le plan de sortie de crise, c’est-à-dire : analyser de façon approfondie la situation de la Cogelo par le diagnostic stratégique ; définir les stratégies à adopter, par le plan de développement stratégique ; et enfin mettre en place un plan d’action budgété et chronométré.

La direction générale veut par-là, donner une trajectoire plus précise à l’évolution de l’entreprise et instaurer un renouveau méthodologique dans sa gestion, afin de garantir à la société des performances aussi bien techniques, humaines que financières à la hauteur de sa vocation d’utilité sociale et sa motivation de profit.

Ces plans permettront de donner, aux différentes parties prenantes de l’entreprise et à ses cadres, l’occasion de s’accorder sur le devenir de la Cogelo, sur la thérapie à lui appliquer pour restaurer sa vigueur et lui donner les aptitudes à réaliser ce devenir souhaité, sur les stratégies techniques, commerciales, financières et humaines susceptibles d’assurer la réalisation de ce rêve, a fait savoir le directeur général.

Source: ADIAC

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