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La folie de ces tontons « A pesa, A tala té » avec l’argent du vol

Avec l’argent du pétrole, certains Congolais aux bras longs sont devenus des vrais Papas Bonheur assouvissant leurs rêves les plus fous et ceux des petites filles (Fioti fiotis). C’est la mode A pesa A tala té…Mbongo éloko pamba

A Brazzaville, l’industrie qui se développe à grande vitesse est l’industrie hôtelière, chaque jour, le nombre de ces bijoux de repos et plaisir augmente réduisant au passage, certes, le nombre de ces nombreux chômeurs Congolais, mais, augmentant un peu plus les effets de la dépravation des mœurs. Ces endroits sont les lieux préférés des tous ses infidèles, qui chaque jour assistent comment des couples se brisent, et comment les petites filles font la joie de certains Papas.

Combien de fois n’a-t-on pas signalé la mort par crise cardiaque d’un papa dans un hôtel en plein ébat sexuel ? Des anecdotes sur les passages de ces infidèles dans les hôtels sont légions dans la ville. Ayant acquis un pouvoir financier au détriment de l’État, des papas et même parfois des jeunes qui sans doute ne s’y attendaient pas, ne parviennent pas à dominer l’argent et se laissent emporter dans une spirale « Nsakatoire » dont la plus répandue est la conquête féminine.

L’une des conséquences de la pauvreté qui sévit au Congo est la perte des valeurs et de la dignité par la femme, laquelle, avant tout privilégie le pouvoir financier au pouvoir divin. L’amour en quelque sorte n’existe plus, c’est la poche qui parle. «  Ma fille, j’ai mon argent, et je t’en donnerai autant que tu voudras si tu m’aimes » est la phrase ou drague des papas. Plus question de longs «  Litoyi » qui parfois ne donnent aucun résultat positif.

Mayaula Mayoni l’avait bien chanté : « Luzingu ya muntu kélé pasi,mambou nioso kaka Mbongo…Soki Oza na Mbongo,Okomi beau gars ya ba Vilains… A ta ozali kiboba,Ba ko mona kaka jeune homme… » C’est sans doute en se référant à ce refrain de Mayaula Mayoni qu’un vieux routier de la politique Congolaise, alors ministre en séjour à Pointe Noire tomba sous les charmes d’Estelle qui logeait dans le même hôtel que lui, mais sous les frais de son ami blanc, qui à ce moment se trouvait en haute mer .Sa drague fut simple, une liasse de 500.000 frs Cfa pour se présenter et poser sa candidature, qui sera acceptée un jour plus tard par la petite Estelle.

Cet amour va donner naissance à un enfant qui ne va survivre que grâce à la foi chrétienne de la maman d’Estelle. Car le papa ministre A pesa A tala té, n’était qu’un franc maçon qui voulait sacrifier le fruit de son amour avec Estelle, laquelle, aujourd’hui mariée avec un homme normal regrette amèrement cet épisode de sa vie. Dans la banlieue parisienne où elle vit, Estelle nous a confié qu’un jour dans leurs ébats sexuels, elle aurait fait à son papa A pesa A tala té un truc intime et le papa aurait réagit en ces termes : «  Eééééh kuna vé malembé Mu ke Bela Ntima… »

Il n’est pas étonnant de voir une jeune fille très belle et « hyper canon » trainer avec un papa très laid et, sans forme pour le simple fait que la poche du papa est très fructueuse. Ainsi, plusieurs fioti fiotis se servent de cet argent pour faire les lignes Dubaï, Ganzhou, Cotonou et autres. Ces voyages commerciaux entrainent une jalousie envers d’autres jeunes filles qui à leur tour tombent sous les charmes des papas A pesa A tala té, perpétuant ainsi cette chaine d’exploitation mutuelle.

L’une des conséquences de ce phénomène est la transmission des maladies MST, car bien qu’ayant son A pesa A tala té, les fioti fiotis gèrent à côté leur petits amours de même génération, et de l’autre côté le papa A pesa A tala té gère aussi un ou deux foyers. Donc les maladies tournent autour de ce monde.

Nadège, une fioti fioti habitant Moungali est sous la charge totale d’un tonton A pesa A tala té avec toute sa famille, laquelle voue un respect total au véreux mécène. Mais, malgré cette joie financière Nadège n’est pas du tout heureuse. Son papa A pesa A tala té selon elle lui exige des pratiques sexuelles perverses. Mainte fois, elle est obligée de faire des partouzes et d’assister comment son tonton A pesa A tala té maintient rapports sexuels avec d’autres filles devant elle dans la voiture vers Kintele et dans les hôtels de Brazzaville. Pis encore, elle est l’objet d’une jalousie excessive de son « tonton partout partout » qui l’interdit de travailler et de trop sortir. Aussi, elle assiste impuissante aux trois fausses couches qu’elle subit.

Corine de Mikalou est une belle fille au teint clair et aux hanches séduisantes qui fera tomber plus d’un, et c’est sans doute ces caractéristiques qui rendent fou d’amour son tonton A pesa A tala té, qui n’a pas lésiné sur les moyens en offrant à Corine, une belle villa. Tout se passe bien pour Corine jusqu’au jour où A pesa A tala té tombe sous les charmes de sa cousine Ruth en séjour à Mikalou.

Attirée par l’argent, Ruth perd le contrôle et s’en passe de sa cousine Corine en devenant la nouvelle conquête de son tonton A pesa A tala té. Tout début d’une relation est explosif, et Ruth à son tour se voit offrir une villa en location par le papa bonheur. La rivalité avec sa cousine Corine est féroce et vivante. Corine qui manque de personnalité et dignité ne lâche non plus et cherche tous les moyens pour éloigner Ruth de son A pesa A tala té. Et c’est à Nkombo qu’elle s’y rend, chez maman Adé, une grande féticheuse qui a pour client un éminent Téké ministre et plusieurs hautes personnalités du pays, pour assouvir sa soif de nuire à sa cousine.

Maman Adé va agir, et deux jours plus tard, Ruth devient folle, parlant seule, marchant nue dans la rue. La famille va s’en mêler exigeant à Corine de revenir sur de meilleurs sentiments, car tout compte fait Ruth est de son sang.

Le rêve de Yolande était celui de trouver un homme idéal avec lequel faire sa vie, et en faisant la rencontre de son tonton A pesa A tala té dans un bistrot de la place, elle avait cru décrocher le jackpot. Tout va vite basculer dans sa vie, avec un mariage faste et une dot colossale suivis d’une lune de miel à Dubaï. Mais quelques mois seulement, après tout ce spectacle, le calvaire va commencer avec un tonton A pesa A tala té qui non seulement est absent du foyer, mais en plus lui interdit d’accéder à une chambre dans leur somptueuse villa. Yolande est stupéfaite et cherche en savoir plus. C’est ainsi qu’une nuit, alors que son A pesa A tala té avait quitté le lit conjugal comme de coutume pour rejoindre cette fameuse chambre, Yolande s’assomma à la porte et se rendit compte de l’incompréhensible. Son tonton A pesa A tala té maintenait des rapports sexuels avec une femme invisible. Et malgré que Yolande quitta le foyer conjugal, son tonton A pesa A tala té ne fournit aucun effort à la chercher.

Maribel est l’essence de la beauté Africaine et pontenegrine, noire d’ébène et ayant un sourire splendide, elle tombe sous les charmes d’un tonton A pesa A tala té de Brazzaville qui est en séjour d’affaires à Pointe noire. Les choses scellées, tonton A pesa A tala té lui propose de quitter la maison parentale et de louer une mini villa qu’il va s’en charger de payer. Tout se passe à merveille pour Maribel qui chaque week end s’envole pour Brazzaville rejoindre son amour avec lequel des virées sont organisées sur la route du nord. Une année plus tard après avoir trop dégusté Maribel, tonton A pesa A tala té devient un fantôme et ne s’occupe plus de la pontenegrine qui décide alors de venir à Brazzaville avoir des explications.

Fâché par sa présence devant sa villa, tonton A pesa A tala té fait ligoter Maribel par ses gardiens comme un mouton avant de la passer à tabac très tard dans la nuit.jetée dans la rue comme une vulgaire, Maribel regrette tous les jours cet épisode de sa vie et maudit ce jour qu’elle a croisé ce tonton A pesa A tala té.

La section Handball de CARA est dans la léthargie totale, et quelques amoureux de l’équipe décident d’en venir au secours en élaborant une feuille de route avec un cahier de charges bien définis. Tout semble rentrer dans l’ordre, mais les ex dirigeants qui pourtant brillaient par une incompétence notoire reviennent sur la sellette en jouant sur la carte A pesa A tala té avec les joueuses dont deux sont enceinte du président incompétent. L’argent qui coule à flot fait oublier aux filles que la profession passe avant tout. Enfin de compte la section Handball n’est que la rivière où les papas A pesa A tala té viennent pêcher leur poisson que sont les joueuses.

Dans les espaces de joie et d’ambiance où le plus souvent l’alcool coule à flot, les papas A pesa A tala té se démarquent par leur esprit de farotage aigüe. Ils offrent à boire à tout le monde, et parfois même réquisitionnent ces espaces en payant la facture totale de toute la consommation. Les Dj qui toute la nuit vantent les mérites de ces papas A pesa A tala té, ont le large sourire aux lèvres, car les liasses de cfa remplissent leurs poches.

Il en est de même, lors de leur descente dans l’inter land où ils mobilisent les groupes traditionnels entonnant les chansons en leur gloire entrecoupées du farotage. Un éminent A pesa A tala té et autorité du pays ne fatigue t-il pas nos vues avec ses passages permanentes sur Télé Congo, où on le voit danser et distribuer de l’argent à ces griots d’un groupe traditionnel ?

Le couac est que cette largesse de ces A pesa A tala té ne se notent pas entre les populations nécessiteuses qui réellement en ont besoin. Dans nos hôpitaux, les malades meurent à cause des ordonnances d’une valeur de 1000 frs Cfa. Ici et là des familles entières survivent dans la misère totale sans voir agir les A pesa A tala té… A suivre

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