Jonathan Sambila, un migrant originaire du Congo et âgé de 25 ans s’est présenté au commissariat de police des Trois-cités à Poitiers pour porter plainte contre sa copine de vente illicite de grossesse. Il reproche à sa copine originaire de la RDC d’avoir payé la somme de 3000 euros à un Antillais afin qu’il reconnaisse la paternité d’une grossesse qui n’est pas sienne. Une pratique courante dans la communauté africaine pour résoudre les problèmes administratifs liés à la régularisation.
Quand deux sans papiers se mettent en couple, le plus souvent les problèmes surgissent en cas de grossesse. Et, c’est le cas de ce jeune couple dont l’homme est originaire du Congo et la femme de la RDC, installé à Poitiers dans la Nouvelle Aquitaine.
Dans sa quête de régularisation administrative la femme est tombée enceinte sans en convenir avec son homme. Néanmoins, l’homme en a assumé la responsabilité et s’est opposé à ce que la paternité soit attribuée à une autre personne.
Cette fermeté de l’homme a conduit à des mésententes dans leur couple au pointe où la femme a demandé un temps de réflexion. Profitant de cette séparation intentionnée, elle aurait contacté un Antillais pour la reconnaissance de paternité.
Mis au courant par une amie commune, l’homme n’a pas réfléchi et s’est pointé au commissariat de police des Trois-Cités pour dénoncer sa copine. Pour lui, le fait d’être un sans papiers n’est pas un motif pour lui retirer la paternité de son premier enfant.
Convoqué au commissariat, l’Antillais a avoué avoir reçu une avance de 1000 euros de la femme pour se faire passer pour l’auteur de la grossesse. Quant à la femme, elle s’est dit avoir été influencée par sa famille. Les services sociaux ont promis d’accompagner le couple dans leurs démarches administratives et les policiers ont félicité ce Congolais sans papiers pour son courage et surtout sa probité morale.