Au siège de la société Energie électrique du Congo (E2C) à Brazzaville, la matinée du 20 mars a été rythmée par un concert de casseroles.
« Nous réclamons l’embauche. Pas autre chose », pouvait-on lire sur la banderole que brandissaient les manifestants qui ne sont autres que les membres du Collectif des journaliers des agences de ladite entreprise.
Le sit-in n’est pas le premier du genre. Le 23 décembre dernier, ce Collectif en avait organisé au même endroit pour réclamer les droits de ses membres. Selon Peguy Mandomoyi, un compromis avait été trouvé avec la direction générale de l’entreprise. Seulement, jusque-là, les pourparlers entamés n’ont pas eu de suite favorable, a-t-il poursuivi. « C’est pourquoi aujourd’hui, nous revenons à la charge », a déclaré le secrétaire général du Collectif des journaliers, qui a, par ailleurs, lancé un appel aux pouvoirs publics de jouer leur partition pour qu’une solution soit trouvée.