L’IATA s’inquiète de la présence des faux pilotes de ligne étrangers au Congo qui mettent en danger les vies des passagers. Dans un rapport interne, l’association du transport aérien international appuyée par les résultats d’une enquête menée au Congo dénonce la présence des pilotes Arabes ayant des faux diplômes et qui travaillent pour le compte des sociétés TAC , AFRICA AIRLINES et CANADIAN. Ce rapport fait aussi état des deux pilotes interdits de voler pour faute grave qui continuent de le faire au Congo.
Des cercueils volants qui font la ligne Brazzaville-Pointe Noire avec des faux pilotes, c’est ce qui révèle un rapport de l’IATA encore interne. Les trois compagnies aériennes qui opèrent au Congo ne respectent pas les normes internationales de l’aviation en faisant décoller leurs appareils sans assurance.
Le rapport dénonce surtout la présence de deux pilotes expulsés de la corporation pour faute grave et aussi d’autres n’ayant pas obtenu leurs diplômes mais qui ont pris des cours de pilotage. Profitant du manque de contrôle qui existe en Afrique, plusieurs faux pilotes se font recruter par les compagnies le plus souvent détenues par les ressortissants du Moyen-Orient, peu soucieux de la sécurité des passagers.
Aussi, on apprend que dans une sorte de deal lucratif avec certaines autorités politiques du Congo, les trois sociétés aériennes opérant dans le ciel de ce pays font décoller leurs avions sans être assurés. Plusieurs incidents mettant en danger les vies des passagers ont été signalés par les enquêteurs.