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Congo : on recrute 1500 militaires et on refuse d’embaucher 5000 enseignants volontaires

L’État congolais a annoncé le recrutement de 1500 jeunes dans les forces armées alors qu’il refuse depuis des années d’en faire autant avec les nombreux enseignants vacataires. On comprend mieux que pour ce pouvoir, la formation des ressources humaines n’est pas une priorité, mais plutôt peupler les forces armées des improductifs qui coûteront des milliards aux contribuables.On ne peut jamais aspirer au développement sans investir dans l’éducation.

Des sociétés de téléphonie mobile en parfaite harmonie avec les FAC envoient des messages à leurs abonnés pour annoncer le grand recrutement de 1500 jeunes. Un recrutement rendu public alors quand ça concerne la SNPC et d’autres sociétés publics, tout se passe dans la grande discrétion.

Pas plus tard que le 4 novembre dernier la coordination des diplômés des écoles professionnelles de l’enseignement (CDEP) s’est réunie en assemblée générale à Brazzaville au cours de laquelle elle a tenu a rappelé ses revendications au gouvernement.

Les enseignants volontaires menacent d’observer une grève illimitée sur toute l’étendue du territoire national dans un délai de 13 jours à compter du samedi 4 novembre 2023 si leurs revendications ne sont pas respectées.

C’est ce qui ressort du communiqué final de l’assemblée générale de la coordination des diplômés des écoles professionnelles de l’enseignement (CDEP) tenue ce 4 novembre 2023.

Parmi ces revendications figurent entre autres la notification et le traitement du quota d’intégration dans la fonction publique campagne 2023 en recrutant sans conditions les enseignants volontaires de la 1re et 2e vague affectés depuis 2019 et ceux ayant 45 ans révolu.

Il y a également la mise à la disposition de la CDEP des listes de toutes les vagues d’affection dans le cadre du volontariat et celle des enseignants volontaires devenus fonctionnaires ainsi que l’attribution d’un quota de plus de 5000 places au MEPPSA dans la loi des finances exercices 2024.

Un enseignant apporte de la connaissance et participe activement à la formation des futures ressources humaines, alors qu’un militaire n’apporte rien au pays si ce n’est que passer des heures dans les casernes et tirer sur le peuple au profit du pouvoir. Les forces armées congolaises sont déjà pléthoriques et coûtent des milliards à l’État et la priorité devrait être ailleurs.

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