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B/ville: A peine descendu de l’avion, un parisien se fait braquer , perd ses 5 valises d’habits et 4500 euros

Jean Godefroid M n’aura pas cette occasion de prouver à son quartier sur l’utilité de son séjour en France. Ses 5 valises d’habits ont été emportées dans un braquage spectaculaire en face du stade Marchand de  Brazzaville. Le taxi dans lequel il se rendait à son auberge à Makélékélé a été abordé par deux véhicules à partir desquels ont fait irruption des hommes armés qui semblaient l’avoir suivi depuis l’aéroport de Maya Maya.

Le deuxième retour au pays du parisien Jean Godefroid M, deux ans après serait inoubliable pour cet homme qui vit paisiblement avec sa famille à Poissy dans le Val-d’Oise. Alors qu’il embarquait à Roissy dans l’Airbus A330 d’Air France, il était loin de s’imaginer que ses cinq valises d’habits qui lui ont coûté une fortune en excédent de bagages n’arriveront jamais chez lui et profiteront à des braqueurs qui campent à Brazzaville.

Aujourd’hui, JGM tente d’alerter ses amis parisiens de faire très attention à leur arrivée au pays où depuis l’aéroport des braqueurs choisissent leur victime par le nombre des bagages qu’elle ramène. Le parisien estime à plus de 25000 euros cette perte.

Selon son témoignage, après les contrôles d’immigration et des douanes, il est sorti de l’aéroport et a emprunté un taxi pour Makélékélé accompagné d’un ami d’enfance. Par contre, il affirme avoir pris un peu de temps à la douane où une douanière lui exigeait de payer quelque chose au vu de ses nombreuses valises. Une petite incompréhension a eu lieu entre les deux avant que le parisien ne soit obligé à glisser un billet de 20 euros à l’agent.

C’est juste devant le stade Marchand et la DEC alors qu’il discutait gentiment avec le chauffeur de taxi sur la saleté de Brazzaville qu’ils ont été stoppé net par deux véhicules d’où sont sortis des hommes armés.

Pour le parisien, ce que lui paraît bizarre, les braqueurs n’ont pas inquiété le chauffeur de Taxi, ni son ami d’enfance. Après avoir pris les 5 valises, ils ont pris aussi son téléphone et tous les euros en sa possession avant de lâcher dans leur fuite : «  c’est avec cet argent et ces habits que tu es venu embrouiller nos femmes ! T’en as eu pour ton compte ! »

Jean Godefroid M, s’est vu obliger de recourir aux « MaSola » comme dépannage. Un séjour aigre pour ce fils des quartiers sud où le retour d’Europe est tout un évènement dans le quartier.

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