Quel intérêt à faire venir des instructeurs Turcs pour former des forces spéciales de répression alors que le discours permanent tourne autour du mot PAIX ? Et cela se fait toujours à la veille de chaque élection présidentielle. Denis Sassou Nguesso a crée une unité spéciale et autonome au sein de la DGSP qui aura pour mission de mater toute contestation post électorale. 22 instructeurs venus de la Turquie participent à la formation de cette unité formée de 3000 militaires.
La paix dont parle à longueur de journée Denis Sassou Nguesso et son PCT n’est que leurre dans la mesure eux-mêmes sont conscients de la situation de paupérisation dans laquelle le peuple est plongé. On ne peut jamais vivre dans la paix quand on manque de tout , surtout des choses basiques.
Au lieu de se remettre en cause, le PCT applique plutôt le traumatisme pour maintenir de force un semblant de paix. Lors des échanges des vœux 2025, Denis Sassou Nguesso s’est plaint que son pays soit présenté comme une dictature comme si le Congo était une démocratie. Le cas du député Joseph Kignoumbi Kia Mboungou en est la preuve visible.
Toutes divergences avec le pouvoir est perçu comme une tentative de déstabilisation des institutions et tout le monde est réduit au silence. Alors que le pays s’achemine vers les élections présidentielles de mars 2026, le clan Sassou n’a pas mieux trouver que de mettre en place une unité spéciale chargée de réprimer toute contestation post- électorale.
3000 militaires exclusivement originaires Mbochis d’Oyo et environs composent cette unité. Ce sont 22 instructeurs Turcs qui ont la charge leur formation près d’Oyo dans la Cuvette Centrale. 2000 d’entre eux seront envoyés à Pointe-Noire en février 2026 et les 1000 restants seront déployés à Brazzaville.