P/N: les Chinois de Wah Sau blâmés après leur refus d’embaucher 2 cadres Mbochis jugés voleurs

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La direction de la société pétrolière chinoise Wing Wah Sau s’insurge contre certaines autorités politiques de Brazzaville qui ne cessent d’exercer des pressions sur elles dans le clientélisme. Depuis le refus d’embaucher deux cadres d’ethnie Mbochis reconnus pour leur incompétence et malversations financières, la société chinoise est l’objet des menaces et accusations fortuites de pollution de l’environnement. La ministre Arlette Soudan en personne s’est déplacée rappeler à l’ordre la direction de cette entreprise qui exploite le pétrole dans le Kouilou.

La ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, a effectué, le 23 décembre, une visite d’inspection à Tchiamba-Nzassi, dans le département du Kouilou, où est basée la société pétrolière Wah Sau. En présence des autorités administratives, elle a averti les responsables de cette société et déploré leur manque de responsabilité suite au percement de leur pipeline 14, reliant le champ pétrolier Banga-Kayo au terminal pétrolier de Djeno.

La fuite du pipeline de la société chinoise Wing Wah déverse, depuis le 21 décembre, des hydrocarbures dans la nature et pollue de façon très néfaste l’environnement, notamment la rivière Loemé. Certes, la société avait l’initiative de fermer des vannes en amont et en aval du point d’observation de la fuite du brut, mais la quantité des produits déversée impacte toute la zone touchée.

La ministre Arlette Soudan-Nonault, s’indignant de ce  » manque de sérieux  » de la société chinoise d’exploitation et de production pétrolière, a demandé que tout soit mis en œuvre pour réparer le tort et éviter ce genre de bavure dans l’avenir. Selon elle, des dégâts pareils peuvent être évités si et seulement si les entreprises respectent les textes en vigueur.

Usant d’un un ton sincère et responsable, la ministre a rappelé à Wing Wah sa responsabilité sociétale, demandant par la même occasion aux responsables des structures sous tutelle de poursuivre avec efficacité leurs missions.

Mais pour les chinois, il s’agit plutôt d’un chantage dont ils sont victimes à cause de leur refus d’employer certaines personnes recommandées par les hommes politiques de Brazzaville. Cet acharnement contre cette société interpelle plus d’un, dans la mesure où on assiste à un silence de la ministre Soudan face à la pollution causée par les exploitants d’or bossant pour des enfants des caciques du pouvoir.

En outre, il ne revient pas à la ministre de se substituer aux inspecteurs et techniciens de son cabinet en se rendant elle-même sur le terrain.«Ils veulent nous imposer des voleurs dans notre société alors que la politique d’embauche est une affaire interne à notre société » indique un responsable de Wing Wah Sau.

Les deux personnes qu’on veut imposer à cette société chinoise ont dans le passé détourné de l’argent partout où elles sont passées. D’où, cette méfiance des Chinois.