La hausse de 5% du prix du carburant inquiète les ponténégrins

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L’augmentation du prix du carburant à la pompe de 5%, annoncée par le gouvernement congolais suscite moult réactions des populations et transporteurs en commun de la ville océane. Cette mesure qui entrera en vigueur le 31 janvier éprouve déjà un sentiment de déception, de peur, de grincement de dents et d’inquiétude.

« Ces 5% dont on parle ne nous arrangent pas par rapport au prix de la course. Dans ce cas nous serons dans l’obligation d’augmenter la course et cela ne va pas arranger les clients. Le gouvernement devrait revenir sur sa décision. Nous faisons déjà face à la recette et à l’argent du carburant. Passer à cette augmentation, c’est un suicide pour les consommateurs », s’est indigné Exaucé Nkoua, chauffeur de taxi.

Pour lui, bien que le pays traverse une sévère crise économique, il a souhaité que le gouvernement revienne à sa décision pour l’intérêt de la population.

Confrontés aux multiples problèmes de transport notamment, le phénomène des demi-terrains, le prix de transport par certains chauffeurs, les ponténégrins s’inquiètent déjà sur l’augmentation du prix du carburant à la pompe de 5% annoncé par le gouvernement de la République.

« Le gouvernement a déjà pris sa décision, qu’allons-nous faire ? Nous sommes obligés de subir les effets de cette augmentation qui vient une fois encore ajouter les soucis dans le quotidien des congolais. Nous subissons déjà le phénomène des demi-terrains tous les jours. Avec cette augmentation, le prix du transport va certainement augmenter et cela ne va pas du tout faciliter les populations », a souligné Fradel Ntoumina, un habitant de Pointe-Noire.

Face à cette situation, les usagers de la route s’interrogent sur les mesures d’accompagnement que pourrait prendre le gouvernement congolais.

Vendu à la pompe à 595, le litre d’essence passe à 625 francs CFA et celui du gasoil passe de 475 à 500 francs CFA.