Kouilou : les militaires Angolais violent la frontière, tuent 3 Congolais, déchirent et pissent sur les effigies de Sassou

Énième incursion sans résistance des militaires Angolais sur le territoire Congolais qui a causé trois morts parmi les villageois de Tandou-Mboma dans le district de Tchiamba-Nzassi dans le Kouilou. Dans leur colère, les Angolais ont déchiré les effigies du président de la république Denis Sassou Nguesso et pisser dessus avant de s’en aller. Ils seraient selon eux à la poursuite des membres du FLEC qui seraient armés par certains officiers de l’armée Congolaise.

Une fois de plus les militaires Congolais de Sassou ont prouvé qu’ils ne sont forts que face au peuple désarmé. Leurs collègues Angolais ont franchi illégalement la frontière qui sépare les deux pays sous leur nez et causé de la désolation dans un village sans qu’eux ne réagissent. Les effigies de Sassou ont été aussi déchirés devant les militaires Congolais.

Le lundi 16 mai dernier, un détachement de l’armée Angolaise qui poursuivait les indépendantistes du FLEC a franchi la frontière Congolaise dans le district de Tchiamba-Nzassi entre 22h et 23h devant les militaires Congolais qui fermé les yeux afin d’éviter de mourir. Une fois dans le village de Tandou-Mboma, les Angolais se sont mis à tirer aveuglement tuant trois villageois Congolais dont un agent de Green Services.

Dans leur violation du territoire Congolais, les militaires Angolais ont déchiré les effigies de Denis Sassou Nguesso avant de pisser dessus proférant des menaces avant de s’en aller tranquillement emportant du bétail des villageois.

La réaction passive des militaires Congolais inquiètent les populations du Kouilou qui ont constaté qu’à chaque incursion des Angolais, ceux qui ont la charge de protéger la frontière et la population laissent faire. Une honte pour une armée qui assiste comment les effigies de leur commandant en chef sont déchirées.

Depuis que les militaires franchissent la frontière Congolais au Kouilou comme dans le Niari, on a jamais assisté à une condamnation des autorités Congolaises, ni à une réaction des militaires des FAC. A en croire les militaires Angolais, le Congo a peur de l’Angola et eux peuvent faire au Congo tout ce que bon leur semble.

Après des semaines d’incursion à Kimongo dans le Niari où les militaires Angolais s’étaient installés, le gouvernement Congolais avait fait profil bas parlant de privilégier le dialogue alors quand il s’agit de mater l’opposition, on ne parle jamais de dialogue.

A Luanda, on a toutes les preuves que plusieurs officiers Congolais se livrent à un trafic d’armes au profit du FLEC d’où les expéditions punitives des militaires Angolais sur le territoire Congolais conscients de leur supériorité.