Opérant au Congo depuis 2001, la société pétrolière qui exploite les champs d’Emeraude, Likouala, Yombo avec le FPSO La Noumbi et PNGF Sud en a marre du comportement du ministre des hydrocarbures Jean Richard Bruno Itoua ayant devenu de force actionnaire dans la dite société. Pourtant se disant pasteur évangélique, ce ministre Mbochis du Congo nage dans un conflit d’intérêts ahurissant avec la complicité du clan Sassou. Il détient 28 % des parts de Perenco Congo.
Le groupe pétrolier franco-britannique Perenco Congo qui prévoit d’augmenter sa production de plus de 25% a du mal à comprendre malgré ses plaintes que Denis Sassou Nguesso laisse faire son ministre des hydrocarbures qui s’est adjugé 28 % des parts dans sa filiale locale en toute illégalité.
En outre le groupe Perenco dénonce le placement des recettes dérivées de la vente du brut directement dans les comptes bancaires offshore du ministre pasteur Jean Bruno Richard Itoua. Lors de sa dernière rencontre en juin avec le président du Congo, Armel Simondin, patron de Perenco n’a reçu qu’une réponse évasive à ses plaintes concernant Bruno Itoua.
Il a vite compris que le ministre congolais bénéficiait du soutien de la présidence sur ses dérives et surtout le détournement des recettes pétrolières.
Le Groupe Perenco opère en République du Congo depuis 2001. Il est présent à travers la société Congorep, société locale détenue entre Perenco et la SNPC et créée pour la reprise de l’exploitation du champ Emeraude. Aujourd’hui, Congorep opère également le champ de Likouala, en partenariat avec Eni Congo. Une seconde entité du Groupe, Perenco Congo, exploite les champs Yombo et le FPSO « La Noumbi » ainsi que les champs PNGF SUD depuis leur reprise le 1er janvier 2017.
