L’avantage d’avoir une tante comme première dame a souri une fois de plus au premier ministre le plus incompétent que le Congo n’a jamais connu à ce jour. Contesté par tout le clan Sassou et traité d’inutile par les citoyens dont ses propres frères du Kouilou, Anatole Collinet Makosso n’a été reconduit à la tête du gouvernement que grâce aux fortes pressions et chantages exercés par Antoinette Sassou-Nguesso sur son époux. « Si Anatole part, Bouya devrait aussi le suivre ! » a menacé Mère Antou
Avec le maintien d’Anatole Collinet Makosso au poste de Premier ministre, Denis Sassou Nguesso a renouvelé malgré lui sa confiance en son chef de gouvernement, dont l’autorité semblait quelque peu entachée par l’insubordination de certains ministres devenus des têtes de mule en matière d’administration politique, refusant manifestement d’obéir aux instructions de leur chef, comme sur ce dossier Gup.
Dans le clan Sassou, la nouvelle du maintien d’Anatole Collinet Makosso a sonné comme une trahison de leur leader. Après différents échanges en amont, le noyau d’Oyo avait scellé le sort du fils du Kouilou et le nom de Yves Castanou était déposé sur la table de Denis Sassou Nguesso.
Mais, c’était sans compter sur l’influence de la première dame sur son époux pour lequel elle s’est tant sacrifiée. Opposant son refus catégorique au limogeage de son neveu, Antoinette Sassou Nguesso a mis sur la table les têtes de Jean Jacques Bouya, Rosalie Matondo et de Jean Bruno Itoua pour accompagner vers la sortie à Collinet Makosso.
Ayant appris les exigences de Mère Antou, Jean Jacques Bouya a convaincu son clan de laisser tranquille Anatole Collinet Makosso, lequel à leurs yeux ne dispose d’aucun pouvoir de nuisance.